[DVD] Films en vrac

Films en vrac

Star Trek – Into Darkness
Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk (Chris Pine), animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive, John Harrison (Benedict Cumberbatch), un ancien membre d’élite de la flotte.
Je n’ai jamais accroché à l’univers de Star Trek toutefois la curiosité m’a poussé à voir ce que ça pouvait donner entre les mains de JJ Abrams. Pourquoi dans ce cas commencer par le second film de la saga remaniée par le réalisateur ? Et pourquoi pas ma foi ? Le premier film n’a pas été suffisamment alléchant pour me faire franchir le cap de mes réticences… Il semblerait que la volonté de JJ Abrams ait été de proposer une nouvelle vision de la saga en la situant dans un univers parallèle de son modèle ; on y voit notamment le nouveau Spock (Zachary Quinto) en contact avec l’ancien Spock (Leonard Nimoy) afin d’avoir des informations sur leur ennemi. Compliqué ? Un peu oui, finalement voir le premier film aurait peut être aidé à comprendre.
Même si je reconnais que le film est plutôt bien ficelé, il manque un petit quelque chose pour que la sauce prenne vraiment… A moins que je ne sois définitivement pas un trekkie. Vivement le prochain Star Wars, ah tiens c’est encore JJ Abrams qui sera aux commandes…

Hansel & Gretel – Witch Hunters
Liés par le sang, Hansel (Jeremy Renner) et Gretel (Gemma Arterton) sont aujourd’hui des chasseurs de sorcières réputés. Le maire d’Ausbourg (Rainer Bock) fait appel à eux pour délivrer la ville des assauts de sorcières qui kidnappent les enfants ; rapidement les deux mercenaires se mettent à dos le sheriff Beringer (Peter Stormare). Mais une menace plus grande pése sur la ville et ses habitants, Muriel (Famke Janssen), une puissante sorcière prépare un rituel qui donnera l’immortalité aux sorcières…
Le film de Tommy Wirkola (c’est son premier film réalisé aux States) se situe 15 ans après le conte des Frères Grimm (sauf qu’ils ne retrouveront jamais leurs parents, ceux ci étant décédés). Je pense être plutôt « bon public », quand je décide de mater un film je sais grosso modo à quoi m’attendre aussi je base mes critiques sur ses attentes. En l’occurrence je m’attendais à un divertissement bourré d’action mais avec tout de même une trame solide ; pour les deux premiers points je ne trouve rien à redire par contre au niveau scénario on est proche du néant absolu, idem pour la profondeur des personnages. A oublier au plus vite…

Les Gamins
Tout juste fiancé, Thomas (Max Boublil) rencontre son futur beau-père Gilbert (Alain Chabat), marié depuis 30 ans à Suzanne (Sandrine Kiberlain). Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola (Mélanie Bernier) et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs. Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?
C’est la comédie familiale par excellence, le réalisateur, Anthony Marciano, joue à fond sur le burlesque mais sans en faire des tonnes ; du coup ça passe comme une lettre à la poste. Autant comme humoriste Max Boublil n’est pas du genre à faire dans la finesse, autant ici il est nettement plus « sage » ; quant à Alain Chabat il est… égal à lui même (c’est un compliment). On sourit et on rit sans retenue. La scène à l’Unesco vers la fin du film est à mourir de rire, mais je n’en dirai pas plus afin de laisser intact l’effet de surprise.

Mohamed Dubois
Héritier de la banque Berthier, Arnaud Dubois (Eric Judor) a plutôt une tête à se prénommer… Mohamed. D’ailleurs ne serait-il pas plutôt le fils de Saïd, l’ex-prof de tennis de sa mère à Djerba ? Suite à une dispute avec son père, il décide de quitter le nid douillet du Vésinet. Il croise alors le chemin de Mustafa (Youssef Hajdi), qui lui présente sa sœur Sabrina (Sabrina Ouazani) dont Arnaud tombe immédiatement amoureux. Mais il réalise très vite que le seul moyen de la séduire est de lui laisser croire qu’il est un beur comme elle et qu’il s’appelle… Mohamed. Il s’installe alors dans la cité de Sabrina, où il fera tout pour s’intégrer.
Pour son premier long métrage Ernesto Ona décide de jouer la carte « choc des cultures », pas vraiment une idée nouvelle et difficile de passer après Intouchables ou encore De L’Autre Côté du Périph’. Si Eric Judor tient là son premier rôle principal sans son inséparable complice Ramzy Bedia, il reste dans un registre où il surjoue, au risque de lasser le spectateur. Et c’est exactement l’effet qu’il a eu sur moi, heureusement que l’histoire s’enrichit au fur et à mesure sinon je pense que j’aurai abandonné la côté comédie romantique avant la fin…

Very Bad Trip 3
Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande. Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite…
Todd Phillips clôt sa trilogie acoolisée avec un volet un peu moins déjanté que les précédents. Pas de lendemains difficiles, ni d’amnésie passagère mais une mission pour la survie de Doug, retenu en otage par Marshall (John Goodman)un maffieux que Chow a arnaqué. Je vous rassure le film reste dans l’esprit de ses aînés, avec un humour décalé et des situations toujours aussi improbables.
Juste pour info, ne coupez pas quand le générique de fin démarre, vous passeriez à côté d’un final plus barré que jamais. Incontestablement je suis fan de cette trilogie !

American Nightmare
Dans une Amérique prospère et quasiment débarrassée de la criminalité, les autorités ont instauré une Purge annuelle. Une nuit (de 19h à 7h) par an, les citoyens américains ont le droit de laisser libre cours à leurs pires instincts. Certains se prêtent au jeu, alors que d’autres se contentent de se protéger. C’est la cas de la famille Sandin, James (Ehtan Hawke), Mary (Lena Headey) et leurs enfants, Charlie (Max Burkolder) et Zoey (Adelaide Kane). Sauf que cette nuit là rien ne va se passer comme prévu…
James DeMonaco nous propose un thriller futuriste plutôt efficace et bien construit. Les acteurs sont convaincants. La tension monte crescendo, tandis que la famille Sandin se retrouve prise dans une spirale infernale. Difficile de se mettre à leur place et de dire comment on réagirait dans la même situation. Protéger sa famille : OK, mas à quel prix ?
Avec un budget de 3 millions de dollars, le film réussit un joli coup marketing puisqu’il a déjà engrangé plus de 86 millions au box office mondial (dont 34 sur le premier weekend).

[TV News] Adonis Stevenson vs Travoris Cloud

Stevenson vs CloudUne fois n’est pas coutume Canal+ proposait un après-midi boxe, direction le Bell Centre de Montréal pour trois rencontres en mi-lourds dont un titre mondial WBC opposant Adonis Stevenson à Travoris Cloud.
Pour une fois le décalage horaire joue en notre faveur, les grandes rencontres se déroulent en nocturne sur le continent nord-américain, l’amateur de boxe en Métropole doit se lever à 2h30 du matin alors qu’à Nouméa il suffit d’allumer la TV à 12h30.
Les stats des boxeurs sont celles d’avant les combats du jour, dans l’ordre : nombre de victoires, nombre de défaites, nombre de matchs nuls et nombre de victoires par KO.
Eleider Alvarez (12 – 0 / 7 KO) – Edison Miranda (35 – 8 / 30 KO)
La mise en bouche opposera ces deux boxeurs colombiens sur 10 rounds. Un match à sens unique, largement dominé par Alvarez ; la seule option pour Miranda était de chercher le KO, il ne l’a pas fait. Victoire d’Alvarez, qui reste donc invaincu, sur décision unanime des juges à l’issue de la rencontre. Victoire sans éclat et combat bien fade au final…
Jean Pascal (27 – 2 – 1 / 15 KO) – Georges Blades (23 – 4 / 16 KO)
Après sa défaite face à Bernard Hopkins en 2011 sur ce même ring du Bell Centre, le boxeur québécois se devait de signer un retour gagnant pour reconquérir son public. Les choses s’annoncaient plutôt bien puisqu’il enverra Georges Blades au tapis dès la seconde reprise. Mais au lieu de profiter de son avantage, jean Pascal nous proposera un troisième et un quatrième round particulièrement soporifique, provoquant même des huées dans le public. Ce devait être le signal qu’il attendait puisqu’il remportera le combat par KO dans la cinquième reprise.
Un boxeur assez étrange dans son style, pas encore assez mature pour affronter les grands de cette catégorie mi-lourds. En janvier prochain il doit rencontrer son compatriote, Lucian Bute, avec en jeu une ceinture WBC.
Adonis Stevenson (21 – 1 / 18 KO) – Travoris Cloud (24 – 1 / 19 KO)
Comme Jean Pascal, Adonis Stevenson est un québécois originaire de Haiti. Après une jeunesse plutôt houleuse eet un passage par la case prison, il se canalise à travers la boxe, au vu de ses stats ça lui réussit plutôt bien. Son tour de force étant une victoire fulgurante, par KO en 76 secondes contre Chad Dawson en juin 2014, victoire qui lui vaudra la ceinture mondiale WBC.
C’est donc ce titre qu’il défend en rencontrant Travoris Cloud (destitué de son titre mondial par Bernard Hopkins). D’entrée de jeu c’est Stevenson qui impose le rythme, les coups portés sont efficaces et marquent rapidement Cloud, Stevenson, travaille au corps et au visage, Cloud encaisse mais fatigue. Adonis Stevenson sera déclaré vainqueur sur arrêt de l’arbitre (Travoris Cloud a en effet les deux arcades, la pomette droite et le nez ouverts) à la septième reprise.
Un boxeur à suivre, qui peut certainement aller loin s’il ne brûle pas les étapes par excés de confiance. En novembre il va de nouveau devoir défendre son titre, cette fois c’est le britanique Tony Bellew qui tentera de lui piquer sa ceinture.