Lancé en septembre 2012 ce challenge personnel comptait 32 titres au programme mais avec les « invités surprises » ce sont finalement 45 thrillers qui me seront passés entre les mains durant ces huit mois. J’ai essayé de me mitonner un programme équilibré, d’une part entre auteurs français et auteurs étrangers (un 50/50 parfait) et d’autre part entre auteurs que je connaissais déjà et « découvertes » (avantage aux découvertes avec un rapport 44/56). Globalement je suis très satisfait du résultat.
Evidemment je continuerai de suivre les auteurs que je suivais déjà plus ou moins fidélèment (Jean-Christophe Grangé, Pierre Lemaitre, Maxime Chattam, Franck Thilliez…) mais ce fut surtout l’occasion de dénicher quelques perles rares et je compte bien poursuivre mon immersion dans l’univers de ces auteurs que je ne connaissais pas. Je ne les citerai pas tous mais en vrac il y a Gillian Flynn (bon elle c’est réglé j’ai tout lu… vivement la suite), Sebastian Fitzek, Gilles Caillot, Sire Cédric, Karine Giebel, Linwood Barclay ; ça tombe d’autant mieux que j’ai déjà pas mal de leurs titres dans mon Stock à Lire Numérique (une source inépuisable de lecture vu qu’il se remplit plus vite que je ne lis).
Petit retour sur les deux titres bonus que j’avais inscrit au programme. J’ai lu Les Grands Moyens de Pierre Lemaitre, il s’agit d’une nouvelle mettant en scène le commandant Verhoeven qui, chronologiquement, vient se glisser entre Alex et Sacrifices ; bien ficelé comme toujours mais je n’ai pas matière à alimenter une chronique dédiée. S’agissant de Sérum de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza (un thriller qui se décline façon série TV en 6 volumes/épisodes pour sa première saison), je compte bien me pencher sur la question mais pas dans l’immédiat, d’autres bouquins me font de l’oeil.
Je serai assez tenté de recommencer l’expérience avec d’autres genres mais en établissant des listes plus modestes (entre cinq et dix titres), c’est une bonne façon d’essayer de venir à bout de ce fameux Stock à Lire… J’ai commencé à me pencher sur la question et j’ai déjà quelques titres en vue pour un challenge SF et un autre Fantasy (un genre pas si simple à aborder vu que ce sont souvent des sagas) ; mais dans un premier temps je vais renouer avec mes vieilles habitudes : puiser au feeling dans ma bibliothéque numérique, même si ce challenge n’a jamais été une contrainte sans quoi j’y aurai renoncé…
Mois : avril 2013
[BOUQUINS] Jérôme Camut & Nathalie Hug – Les Murs De Sang
Et voilà le dernier inscrit au programme de mon challenge 100% thriller, bien qu’ayant un sentiment mitigé sur l’oeuvre de Jérôme Camut et Nathalie Hug (les CamHug pour les intimes) je persévère avec leur dernier thriller à quatre mains, Les Murs De Sang, une fois de plus séduit par la quatrième de couverture…
Après une jeunesse tumultueuse et un passage par les prisons balinaises Jack mène désormais une vie rangée sur une île des Caraïbes avec la femme qu’il aime et bientôt papa. Son passé le rattrape quand il apprend la mort de son ex-femme et surtout qu’il a désormais la garde de leur fille, Lucie. Il se rend alors en Suisse pour renouer le contact avec l’enfant qu’il a abandonné alors qu’elle était encore un bébé. Tandis qu’il roule vers la France avec sa fille ils sont victimes d’un accident de voiture. Jack mets sa fille, blessée à la jambe, à l’abri dans une grange abandonnée avant de partir chercher des secours mais les choses ne tournent pas du tout comme il l’espérait…
Alors est-ce que le ramage est à la hauteur du plumage ? Oh que oui ! Aucune ombre ne vient ternir mon enthousiasme. L’intrigue, riche en rebondissements et menée tambour battant, vous scotchera au bouquin dès les premières pages et réussira à vous surprendre jusqu’à la dernière page (lu en deux jours). Le personnage de Jack pourrait passer pour un gros beauf obtus et impulsif mais au fil des chapitres on s’y attache au fur et à mesure que l’on découvre son passif.
Le bouquin nous promène entre le présent, le passé de Jack (entre 1996 et 2004, alors appelé Jacques) et encore quelques années plus tôt (entre 1994 et 1995) à travers le témoignage d’une jeune femme souhaitant dénoncer les agissements criminels d’une influente famille du Sud-Ouest de la France. Au départ on a un peu de mal à comprendre comment cette troisième pièce vient s’imbriquer dans le puzzle mais les choses se font naturellement et l’intrigue gagne encore en profondeur.
Ca fait plaisir de retrouver les CamHug dans un thriller aussi palpitant et surprenant que le fut Prédation (le premier opus des Voies De L’Ombre) ; sans avoir jamais été profondément déçu par le reste de leur oeuvre je reconnais toutefois que les trois suites de la saga consacrée à Kurtz s’enlisent progressivement jusqu’à ne plus réussir à nous surprendre, quant à 3 Fois Plus Loin j’ai trouvé le filon insuffisamment exploité. Les Murs De Sang c’était un peu pour moi le bouquin de la dernière chance, soit il m’emballait et je continuais de suivre le travail des auteurs, soit il me laissait lui aussi sur un sentiment mitigé et je laissais les CamHug sombrer dans mon néant littéraire. Verdict : on se reverra les CamHug !
Une fois le titre compris (ça ne saute pas aux yeux de prime abord) on ne peut que se féliciter du choix car en effet tout tourne autour de ça (n’y voyez aucun spoiler ça s’impose comme une évidence), de même l’accroche du bouquin (On paie toujours ses fautes, c’est juste une question de temps) est parfaitement adaptée à la situation de Jack (qui va même payer le prix fort en l’occurrence), pour les « autres » je vous laisse découvrir par vous même. Par contre, et le reproche s’adresse d’avantage à l’éditeur qu’aux auteurs, la couv’ est franchement moche, si le nom des auteurs ne m’avait pas sauté aux yeux je serai passé à côté du bouquin sans y prêter la moindre attention.
[BOUQUINS] Jean-Christophe Grangé – Le Serment Des Limbes
Pour mon avant dernier bouquin de mon challenge 100% thriller je reviens vers Jean-Christophe Grangé pour m’attaquer à l’unique roman de l’auteur que je n’ai pas encore lu, j’ai nommé Le Serment Des Limbes. Je suppose qu’au moment de sa sortie en grand format mes finances ne devaient pas être au beau fixe, puis j’ai zappé la sortie en poche pour finalement me l’offrir en livre-audio sans jamais prendre le temps de l’écouter ; finalement c’est grâce au numérique que je peux enfin combler cette lacune.
Mathieu Durey, flic à la Criminelle, a du mal à accepter que son ami d’enfance, Luc Soubeyras, lui même flic aux Stups, ait pu tenter de se suicider. En effet les deux amis se sont connus grâce à leur foi commune en Dieu, pour Mathieu il est inimaginable que Luc ait pu comettre un tel acte. Au fil de son enquête Mathieu va apprendre que Luc menait une enquête personnelle sur un probable crime sataniste, bien déterminé à poursuivre les investigations de son ami Mathieu va s’enfoncer progressivement dans un monde où le Mal régne sans partage…
Ce roman, paru en 2007, est le second volet d’une trilogie dédiée à ce que l’auteur nomme « la compréhension du mal sous toutes ses formes« , bien que chaque bouquin soit totalement indépendant chronologiquement celui-ci se glisse entre La Ligne Noire (2004) et La Forêt Des Mânes (2009). De prime abord je dirai que Le Serment Des Limbes a une seconde place parfaitement adaptée, moins glauque que son prédécesseur et plus prenant que son successeur. Une des originalités de ce récit est qu’il se concentre sur une série de crimes commis par le passé (entre 14 ans et 6 mois plus tôt), il faut même attendre la troisième partie du bouquin pour que les ennemis du flic s’en prennent à lui. C’est aussi le moins « exotiques » de la trilogie puisqu’on reste en Europe (France, Italie, Suisse et Pologne).
L’auteur semble prendre un malin plaisir à nous laisser mariner dans nos doutes et questionnements, distillant les indices au compte-gouttes et parsemant çà et là quelques fausses pistes et de nombreux rebondissements inattendus (« Un pur chaos, où chaque réponse posait une nouvelle question » pour reprendre une pensée de Mathieu à propos de son enquête). Le roman étant écrit à la première personne on plonge dans l’intrigue à travers le regard et le ressenti de Mathieu Durey, le rythme va crescendo au fur et à mesure que son enquête progresse. Fidèle à son habitude Grangé réussi à nous scotcher à son intrigue (même si l’on devine bien avant Mathieu ce qui a poussé Luc au suicide) richement documentée (médecine légale, rituels religieux et sataniques…), du coup le pavé (650 pages) se lit avec aisance ; il m’aura fallu des années avant de me décider à le lire mais moins d’une semaine pour le dévorer.
Je dois reconnaître que dans les premiers chapitre j’ai crains que tous ces salamalecs de cul-bénit ne me freinent mais finalement ça s’intégre parfaitement à l’intrigue, j’ai même réussi à trouver le personnage de Mathieu attachant, malgré sa forte imprégnation religieuse il est plus complexe qu’on ne pourrait le croire (à titre d’exemple le gars passe de séminariste à bénévole au Rwanda avant de devenir flic… plutôt atypique comme parcours).
Petit bémol adressé à l’éditeur plus qu’à l’auteur : la quatrième de couverture est bien trop « bavarde », même si elle ne dévoile pas l’essentiel (heureusement vu que le final est … ) elle donne trop de détails sur l’intrigue en général ; heureusement le plaisir reste intact grâce au talent de l’auteur qui rend la quête de Mathieu franchement captivante. Pour ma part j’essaye de proposer un pitch qui ne s’étend pas au-delà de 10 à 15% du bouquin ; je déteste les critiques qui spoilent à tout va donc pas question de m’y risquer.
666
Mon précédent post fut le 666ème épisode de ma prose sur la blogosphère. Un chiffre que j’affectionne tout particulièrement, non pour son caractère religieux (étant athée je n’accorde aucune signification biblique à ce 666, il serait contradictoire de croire au Diable tout en refusant de croire en Dieu), mais parce qu’il suffit à lui seul à provoquer des réactions ; que celles-ci soient outrées ou amusées soyez assurés qu’elles me font toutes autant sourire.
Comme vous pouvez le constater je blogue à mon rythme, je ne me suis imposé aucune cadence, les mois se suivent et ne se ressemblent pas, au gré de mes humeurs et envies. La tendance à m’orienter presque exclusivement sur des chroniques de bouquins, films ou séries TV se confirme ; mon actualité personnelle n’est pas suffisamment palpitante pour que je vous en fasse profiter au quotidien, quant à l’actualité tout court elle m’emmerde de plus en plus…
En conclusion je dirai que ce 667ème post confirme l’accroche de ce blog : ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule…
[BOUQUINS] Collectif – L’Empreinte Sanglante
Et encore un invité surprise pour la dernière ligne droite de mon challenge 100% thriller, il faut dire à ma décharge que ça fait un moment que je recherche cet ouvrage collectif, recueil de sept nouvelles autour d’une même thématique, L’Empreinte Sanglante, un défi classique de la littérature policière depuis plus d’un siècle relevé ici par huit auteurs contemporains majeurs du genre en France : Raphaël Cardetti, Maxime Chattam, Olivier Descosse, le duo Eric Giacometti et Jacques Ravenne, Karine Giébel, Laurent Scalèse et Franck Thilliez.
Le concept de base est on ne peut plus simple : « L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue… » telle sera la première phrase de chacune des nouvelles présentées ici, ensuite aux auteurs de laisser libre cours à leur imagination perverse pour nous embarquer dans leur univers le temps de quelques pages. Je ne suis pas un grand fan de la nouvelle même si je reconnais volontiers que ce doit être un exercice de style plutôt délicat pour des écrivains peu ou pas du tout habitué au genre.
Avant de vous proposer un ressenti global je vous livre mon sentiment, ainsi que ma note (mais pas un mot sur l’intrigue de peur d’en dire trop) sur chacune des nouvelles présentées ici :
Raphaël Cardetti – Ma plus belle histoire d’amour : 3/5 – Une mise en bouche originale mais rapidement prévisible pour l’essentiel.
Maxime Chattam – Le fracas de la viande chaude : 5/5 – Délicieusement pervers, ça porte bien la griffe Chattam.
Olivier Descosse – Le raid : 4/5 – J’ai beaucoup aimé le concept franchement original, même si le maître du jeu est rapidement identifiable.
Eric Giacometti et Jacques Ravenne – Délocalisation : 5/5 – Encore une approche originale et réussie, le final est grandiose.
Karine Giébel – J’aime votre peur : 4/5 – Bien ficelé et boosté à l’adrénaline malgré un final quelque peu prévisible.
Laurent Scalèse – Dernier contrat : 3/5 – Intéressant mais sans réelle surprise.
Franck Thilliez – Ouroboros : 5/5 – Un superbe bouquet final, original et bluffant.
Comme vous pouvez le constater globalement c’est vraiment du haut de gamme, sur les huit auteurs qui se sont prêtés au jeu je n’en ai lu que trois (Chattam, Gièbel et Thilliez), je connaissais de nom le duo Giacometti et Ravenne et je n’avais tout simplement jamais entendu parler des trois autres (Cardetti, Descosse et Scalèse). A mon goût il manque tout de même un des grands noms du thriller made in France : Jean-Christophe Grangé, je me suis d’abord dit que c’est parce qu’il ne faisait pas partie des catalogue Fleuve Noir (il est en effet édité par Albin Michel) mais c’est aussi le cas de Maxime Chattam (Michel Lafon puis Albin Michel), peut être a-t-il refusé le challenge à moins qu’il n’ait pas été contacté ; ma question reste sans réponse mais il faut bien reconnaître que je n’ai pas remué ciel et terre pour trouver une explication.
Pour la petite histoire, Nathaniel Hawthorne, l’auteur de cette phrase, est décèdé avant d’avoir pu écrire sa propre nouvelle devant commencer par ces mots : « L’empreinte sanglante d’un pied nu, la suivre au long d’une rue… » ; ce recueil de nouvelles constitue un brillant hommage au concept et à l’auteur, considéré par ailleurs comme l’un des pères de la littérature américaine. Pour savourer pleinement ce recueil je vous recommande de ne pas le lire d’une traite, une nouvelle par jour afin de la laisser « infuser » avant de passer à la suivante…
[BOUQUINS] Laurent Obertone – La France Orange Mécanique
C’est un peu par hasard que je me suis intéressé au bouquin de Laurent Obertone, La France Orange Mécanique. D’abord le titre me plaisait bien puis comme il a l’air de faire jaser dans les chaumières bien-pensantes je me suis dit que ça méritait sans doute de se pencher sur la question afin de me faire ma propre opinion de la chose.
L’auteur se penche sur la criminalité en France et plus particulièrement sur sa hausse constante depuis la fin des années 60. Loin des chiffres « officiels » et des gros titres des journaux nationaux sensés rassurés le citoyen lambda il dresse un état des lieux sans concession, se basant sur des chiffres issus de statistiques policières, sur des faits divers et des témoignages de victimes. C’est surtout le nouveau visage de la criminalité qui l’inquiète avec la banalisation de ce qu’il qualifie de sur-violence et une relative impuissance de la police et de la justice face à ce phénomène. Après un exposé de la situation qui fait froid dans le dos l’auteur cherche à comprendre comment on en est arrivé à ce stade avant de se pencher sur de possibles solutions pour inverser la tendance.
D’entrée de jeu on va clarifier les choses concernant ce bouquin, ce n’est pas un brûlot hautement subvertif et fascisant (à part peut être pour les amis de Godwin). Nier les faits c’est refuser d’ouvrir les yeux sur une réalité qui dérange ; il suffit de regarder les infos pour comprendre que la police ne fait plus le poids face à des malfaisants lourdement armés et n’ayant visiblement plus aucun repère moral, que la justice s’emmêle les pinceaux en se la jouant « social » plutôt que répressif. L’auteur ne tire pas à bout portant sur la Droite ou la Gauche ce n’est plus une question de partis (« La droite n’était pas plus responsable que la gauche : elle avait simplement le laxisme plus discret« ), les gouvernements successifs, de Droite comme de Gauche, ont tous préféré la politique de l’autruche et la culture de l’excuse plutôt que de prendre le mal à la racine.
Oui l’auteur réclame une justice plus répressive avec de véritables condamnations-sanctions et donc des peines de prison sérieuses à la clé (ne serait-ce déjà que l’application des peines prévues par le Code Pénal), ça me semble être la moindre des choses pour une société supposée civilisée de protéger ses citoyens en empêchant la vermine de nuire. Ce n’est pas faire dans le hautement sécuritaire que de demander que les lois soient respectées par tous, aujourd’hui la vermine ne craint plus ni la police, ni la justice, même s’ils se font coincer ils savent qu’avec les remises de peines et autres aménagements ils ne resteront pas longtemps derrière les barreaux.
Seulement voilà mettre les nuisibles en prison ce n’est pas politiquement correct et puis ça obligerait à se pencher sur le paysage carcéral français (qui n’est guère reluisant) ; pourquoi ne pas construire plus de prisons alors ? Ca coûte cher ? Que nenni, financièrement la criminalité coûte bien plus à la société. C’est juste que ça sonnerait comme un constat d’échec pour les politiques plus soucieux de leur image que de la sécurité de leurs concitoyens. Forcément construire plus de prisons serait reconnaître que la réalité criminelle en France doit être considérée comme préoccupante… Qu’ils continuent la politique de l’autruche et ça finira par leur péter à la gueule !
« Théoriquement, les sociétés s’efforcent de combattre et de limiter les sous-socialisés. Ce n’est pas le cas des sociétés progressistes, qui, pour une sombre affaire de morale hors-sol, préfèrent culpabiliser la société que responsabiliser les sous-socialisés. » ou encore « Notre société condamne à mort des innocents parce qu’elle se refuse à condamner à la perpétuité des coupables« . Avec ce genre de constat l’auteur ne mâche pas ses mots mais d’un autre côté je vous mets au défi de me démontrer qu’il a tort, personnellement je n’ai pas envie de trouver des excuses à ces parasites, un parasite ça s’écrase ça ne se cultive pas. Désolé si ça vous choque mais je préfère garder mon empathie et la politesse pour les victimes et leurs proches plutôt que de les gaspiller pour de la racaille.
Heureusement la Nouvelle-Calédonie reste encore relativement épargnée par la sur-violence et « l’ensauvagement » de certaines hordes (et aussi de certaines communautés, n’en déplaise aux bien-pensants), ce bouquin ne fait que me conforter dans mes opinions et dans le fait que je ne suis pas prêt de remettre les pieds en Métropole autrement que pour des vacances.
Comme je l’ai dit c’est en grande partie à cause de la polémique autour du bouquin que je m’y suis intéressé, parmi ses détracteurs le plus virulent semble être le journal en ligne Mediapart qui n’hésite pas à multiplier les contre-vérités pour essayer de discréditer aussi bien le bouquin en soi que son auteur qui a d’ores et déjà porté plainte pour diffamation. Je terminerai ce billet d’humeur en précisant que j’ai perçu ce bouquin comme un cri d’alarme plus qu’autre chose, ça n’améliorera certes pas ma réputation sulfureuse mais j’assume (par ici les points Godwin) !