[BOUQUINS] R. J. Ellory – Seul Le Silence

RJ Ellory - Seul Le SilenceC’est dans le cadre d’une lecture commune pour la Team AlexandriZ que j’ai découvert le roman Seul Le Silence de R-J Ellory (lui aussi découvert par la même occasion), comme c’est le titre qui a remporté le plus de votes pour février et qu’il me paraissait prometteur j’ai donc décidé de participer au « challenge ».
Juillet 1939, dans un bled paumé de Géorgie (USA). A l’approche de son douzième anniversaire le jeune Joseph Vaughan perd son père, emporté par la maladie. Quatre mois plus tard une de ses camarades de classe est retrouvée morte après avoir été violée, d’autres fillettes subiront le même sort au fil des mois, puis des années, sans que les autorités ne parviennent à identifier le(s) coupable(s). Après dix années éprouvantes et dix fillettes assassinées le présumé coupable met fin à ses jours. Est-ce enfin la fin du cauchemar et des épreuves pour Joseph ? Ou au contraire le pire reste-t-il encore à venir ?
Difficile de proposer un résumé correct de ce roman, tout comme il est difficile de le classer dans un genre en particulier ; certes il y a du thriller dedans (à peine une pointe), mais pas un thriller mené à toute berzingue, c’est plus fin avec une forte dimension psychologique. On trouve aussi les ingrédients d’un bon roman noir, mais là encore il y a plus que ça, une touche personnelle et unique qui rend le tout quasiment inclassable. Et quelque part ça contribue grandement au charme du bouquin (je n’aime pas les normes et les hiérarchies ; tout ce qui va à leur encontre a donc un charme particulier à mes yeux).
L’auteur se place (et nous place) dans la peau de Joseph Vaughan qui nous livre son témoignage, voire son testament, en effet le gars est aux portes de la mort tandis qu’il nous raconte son histoire. Une histoire marquée par de nombreux drames et autres coups durs ; à chaque fois que le bonheur semble lui tendre les bras le sort vient s’acharner à tout détruire. Et surtout l’ombre du tueur est omniprésente. Tout comme la Mort qui est ici quasiment un personnage à part entière. Et ce témoignage vous prend aux tripes et au coeur pour ne plus vous lâcher avant d’avoir lu la dernière ligne de ce bouquin…
Dommage que le titre français retenu n’ait pas été une simple traduction du titre original : Une douce foi dans les anges (a quiet belief in angels), qui est aussi le titre du livre écrit par Joseph Vaughan dans le roman. Car malgré toutes les épreuves qu’il a dû subir le héros de ce récit n’a jamais (ou presque) perdu la foi en son ange gardien et rien n’a pu entamer sa volonté de découvrir la vérité à propos du tueur en série qui lui a pourri la vie, quitte à se retrouver seul contre tous.
Certes on pourrait reprocher une fin un peu abrupte, on n’en sait pas plus sur les motivations du tueur mais finalement est ce que c’est si important que ça ? Joseph Vaughan a enfin eu ce qu’il souhaitait… Quant à moi je vais certainement m’atteler à découvrir les autres titres de R-J Ellory.

[DVD] Week-end en mode Full DVD

Mort de la TV oblige on a transformé le bureau en home cinéma et le PC en lecteur DVD/TV. On va maintenant jongler entre les DVD en stand-by (la source va rapidement se tarir) et les TV-replay et téléchargements pour les séries TV ; si la situation devait s’éterniser je me pencherai sans doute sur les sites de streaming…
Inutile d’envisager de faire réparer la TV, on va dire qu’elle est morte de sa belle mort (fin de vie matérielle), reste maintenant à savoir combien de temps durera le blackout. Les finances n’étant pas au beau fixe il est clair que je vais revoir mes ambitions à la baisse quant à la nouvelle TV (mais bon y’a quand même un « minimum vital » au dessous duquel je ne descendrais pas… Lentement mais sûrement je vais faire le tour de la place pour me faire une idée des prix ; dans le meilleur des cas j’espère pouvoir m’offrir ce « petit » plaisir en avril, sinon… Bin ça prendra le temps que ça prendra…

Full DVD

Super 8

Notre journée cinévore commence avec Super 8, réalisé par JJ Abrams (créateur de la série Lost) et produit par Amblin Entertainment (Steven Spielberg).
Alors qu’un groupe d’adolescents tournent un film amateur ils sont témoins d’une catastrophe ferroviaire. Rapidement l’armée investit les lieux et semble chercher à étouffer l’affaire tandis que les phénomènes étranges et les disparitions se multiplient en ville. Il semblerait que quelque chose se soit échappé du train accidenté et que cette chose soit particulièrement dangereuse, à moins que le danger ne soit ailleurs…
A l’époque (pas si lointaine que ça) la bande annonce m’était apparue fort prometteuse et laissait planer de nombreuses questions, au final on se retrouve face à un film fantastique assez classique mais plutôt bien maîtrisé avec une petite touche « eighties » fort sympathique. Les jeunes acteurs (mention spéciale à Joel Courtney et Elle Fanning) sont excellents et jouent avec justesse leur rôle respectif. On peut toutefois regretter un certain manque de profondeur, peut être que certains aspects de l’intrigue auraient mérité un traitement un peu plus poussé, mais le film reste globalement réussi et agréable.

Les Tuche

Changement total de registre puisqu’on enchaînera avec Les Tuches, une comédie signée Olivier Baroux (le complice de Kad Merad).
Les Tuche (Jean Paul Rouve et Isabelle Nanty) vivent (ou plutôt vivotent) avec leurs trois enfants dans un bled paumé du Nord de la France, leur vie bascule le jour où ils gagnent 100 millions à la loterie et décident de s’installer à Monaco. Reste maintenant à s’intégrer et à se faire accepter par la principauté…
Une comédie « franchouillarde » qui se laisse regarder sans apporter quoi que ce soit de nouveau au genre. Le divertissement est réussi mais on a quand même l’impression que le réalisateur comme les acteurs se sont contentés du minimum syndical, mention spéciale toutefois à la belle brochette de seconds rôles (dont Jérôme Commandeur, Guy Lecluyse, Omar Sy, Kad Merad…).

X-Men – Le Commencement

Retour au fantastique pour achever notre journée cinéma avec X-Men – Le Commencement, réalisé par Matthew Vaughn et qui nous permet de découvrir les débuts du Professeur X et de Magneto.
Charles Xavier (James McAvoy) croise la route d’Erik Lehnsherr (Michael Fassbender) tandis que tous deux traquent Sebastian Shaw (Kevin Bacon) et ses mutants. Ils vont essayer de regrouper un maximum de mutants pour empêcher Shaw de déclencher une troisième guerre mondiale qui serait fatale à l’humanité…
Autant je trouvais l’idée du concept X-Men – Origins purement commercial (ce qui ne veut pas dire que les résultats sont ou seraient mauvais) autant j’estime que ce film est la préquelle idéale à la saga des X-Men. Après tout ce sont les deux personnages clès de la série, ceux qui seront à l’origine de tout ; il est donc intéressant de découvrir comment ils sont devenus amis, puis ennemis…
Cerise sur le gateau le film est une totale réussite, avec son lot de mutants (certains que l’on a croisé dans les films précédents, d’autres encore inédits) et un scénario en béton dans lequel les relations entre Charles (qui deviendra le Professeur X) et Erik (Magneto) jouent un rôle essentiel sans toutefois éclipser l’intrigue pure et dure. On notera au passage que si Erik poursuit une vengeance personnelle contre Shaw, son (futur) discours sera le même…
Si je devais me mettre dans la peau d’un mutant j’avoue que le camps de Magneto serait susceptible de m’attirer ; après tout si les humains veulent nous craindre et nous traquer autant leur rendre la politesse… Mais bon je vous rassure je ne suis pas un mutant… Et en plus je ne sais pas comment joindre Magneto…