Cela fait déjà quelques temps que j’ai envie de me lancer dans la saga L’Epée De Vérité écrite par Terry Goodkind ; étant plutôt branché fantasy et la chose étant souvent présentée comme le top du top du genre nous étions fait pour nous rencontrer… Sauf que voilà le Sieur Goodkind est plutôt prolifique, rien de moins que 11 tomes (à ce jour) et une préquelle composent ladite saga, financièrement parlant on est pas loin de l’investissement !!! A moins de se la procurer par des moyens détournés (et éventuellement plus ou moins légaux) et c’est la solution vers laquelle je me suis tournée en optant pour le format numérique (ePub pour être précis, moins lourd et plus « malléable » que le PDF) et le lecteur/gestionnaire Calibre (gratuit) ; je me retrouve du coup avec les 12 bouquins sur à peine plus de 10 Mo (nettement moins encombrant que la version papier j’en conviens), reste maintenant à me lancer dans la lecture numérique… Et tant qu’à faire autant commencer par le début avec Dette D’Os la fameuse préquelle.
Alors que la guerre fait rage entre les Contrées du Milieu et D’Hara, Abby une jeune villageoise de la zone frontalière vient demander audience au Premier Sorcier des Contrées afin qu’il intervienne pour porter secours à son village tombé aux mains des D’Harans. L’envahisseur compte utiliser les prisonniers, dont la fille d’Abby, son mari et son père, comme bouclier humain. Bien que sensible à la détresse de la jeune femme Zedd, le sorcier, lui explique qu’il ne peut se permettre d’intervenir au risque de faire échouer un plan visant à mettre fin au conflit. Au nom d’une ancienne dette d’os liant sa mère décédée et le sorcier la jeune femme obtient une audience privée pour le lendemain…
Ayant décidé de commencer par cette préquelle je ne peux la comparer au reste de la saga, sinon par le fait qu’elle se présente comme une nouvelle de 120 pages, contre plus de 6 à 700 pour les autres romans. Au final le récit se lit d’une traite sans que rien ne vienne révolutionner le genre, au contraire ça manque de profondeur et tout semble trop facile mais malgré tout on se prend au jeu. Plutôt que de tirer à boulets rouges contre ce roman je préfère le considérer comme une mise en bouche, à ce titre le pari est plutôt réussi puisqu’il a su me donner envie d’aller plus loin dans la saga…
Que dire de cette escapade numérique ? C’est clair que ça n’a pas le charme de la version papier, ça manque de consistance et même de réalité. Les pages défilent au gré de la molette de la souris et la lecture à l’écran n’est pas forcément un exercice des plus agréables (j’ai avalé les 120 pages d’une traite mais je ne pensepas que j’aurai pu aller beaucoup plus loin avant de faire une pause). Peut être que la tablette numérique est une solution plus confortable mais vu que je compte faire en sorte que la lecture numérique reste une exception je ne vois pas l’intérêt d’investir dans ce genre de gadget…