Point Cadres – Droit de réponse de Monsieur Monneret

Je ne saurai vous dire exactement pourquoi mais cette histoire d’altercation entre une cliente et le gérant de Point Cadres me turlupinait, loin de moi l’intention initiale de vouloir mettre en doute les dires d’une amie mais dans mon esprit (tordu) quelque chose ne collait pas. Du coup j’ai fait ce que j’estimais le plus juste, je me suis rendu à Point Cadres afin d’avoir un entretien avec Monsieur Monneret, directement mis en cause par le mail cité dans le précédent post. D’emblée je suis tombé sur un homme charmant et posé, visiblement sidéré (pour ne pas dire plus) par toute cette histoire et l’ampleur qu’elle est en train de prendre. Voici les faits tels qu’il me les a retranscris, une employée et un client habitué du magasin pouvant témoigner de leur véracité.

Vendredi dernier à 11h50 (soit dix minutes avant la fermeture de la boutique), la cliente, Madame Monreal Claudine (désolé pour la levée de l’anonymat mais je tiens à ce que les deux parteis soient logées à la même enseigne), vient récupérer trois encadrements. Monsieur Monneret lui en remet deux et aussitôt elle se plaint d’une mauvaise finition au niveau des motifs des cadres qui ne collent pas l’un à l’autre, le gérant lui explique qu’il est quasiment impossible de faire correspondre parfaitement les motifs à moins de retailler le cadre en plusieurs endroits ce qui bien entendu entrainerait une hausse du tarfi (15.000 XPF au lieu des 6.500 XPF facturés). Ne parvenant pas à mettre la main sur le dernier cadre il passe un coup de fil à son épouse (qui travaille avec lui) mais elle était en déplacement, le portable coupé, il informe donc Madame Monreal de la situation et c’est alors que les choses dérapent totalement…
Madame Monreal s’emporte, précisant qu’elle ne sortirait pas de la boutique avant d’avoir récupéré ses biens ; Monsieur Monneret lui demande de repasser dans l’après-midi, après le retour à la boutique de son épouse. La situation s’enveniment et la cliente réclame la restitution de ses biens, Monsieur Monneret démonte soigneusement les encadrements afin de lui restituer les photos, c’est alors qu’il voit Madame Monreal se saisir d’un tournevis et le fixer avec je cite « des yeux de folle ». Inquiet et apeuré il lui saisit alors le poignet et jette le tournevis au sol avant de lui restituer les photos et de l’inviter à sortir. La cliente vocifère qu’elle est quelqu’un d’influente (sic) et qu’il entendra parler d’elle. En quittant la boutique Madame Monreal endommage un tableau avant de dégrader l’enseigne murale, Monsieur Monneret s’emporte à son tour le disant que si elle ne sortait pas tout de suite il allait « la foutre dehors à coups de pied au cul ». Le calme revenu Monsieur Monneret ferme le magasin pour la pause déjeuner.
En début d’après-midi Madame Monneret le rejoint à la boutique et trouve le troisième ouvrage, elle contacte donc Madame Monreal l’invitant à venir le récupérer quand elle serait disponible, précisant qu’en vertu de la loi au bout d’un an et un jour le travail serait considéré comme appartenant de droit au magasin…

Fin de l’histoire… Jusqu’à la large diffusion (à laquelle j’ai contribué) du mail de Madame Monreal.
J’avoue que je suis resté sans voix devant le témoignage de Monsieur et Madame Monneret, s’ils jouaient la comédie alors franchement ils peuvent postuler aux Oscars, tout y était la voix chevrotante par moment, les tremblements nerveux, les yeux brillants… Bref rien ne me permet de douter de leur bonne foi, cet affaire m’aura révélé une facette inconnue d’une personne que je croyais connaitre ; je ne remets pas pour autant notre amitié en cause mais je tenais à remettre les choses à leur place (et je dois bien avouer que désormais je la regarderai différemment). Claudine a littéralement pété un câble face à une contrariété et plutôt que de s’en excuser après coup, elle a tout fait pour que la situation pourrisse et s’envenime.

Quant aux suites de l’affaire Monsieur Monneret a bien entendu déposé plainte pour diffamation, l’enquête est en cours. Par ailleurs son avocat diffusera prochainement un droit de réponse bien plus circonstancié que celui-ci fait à la va-vite pour laver l’honneur d’un commerçant sali par les mensonges d’une cliente.
Pour ma part je ne modifie pas une virgule de mon post précédent, non que je persiste et signe (vous l’aurez compris) mais simplement pour m’inviter à éviter les réactions à chaud quand de tierces personnes sont impliquées ; la logique aurait voulu que j’entreprenne cette démarche avant de publier quoi que ce soit mais j’étais loin d’imaginer que moi aussi je serai un pion de plus dans cette sinistre mise en scène. Toutefois je présente ici, par écrit mes excuses à Monsieur et Madame Monneret (j’ai déjà eu l’occasion de le faire de vive voix). Et un grand mea culpa à tous et toutes, je me suis laissé abuser et je m’en veux d’avoir été très con sur ce coup…

6 réflexions au sujet de « Point Cadres – Droit de réponse de Monsieur Monneret »

  1. bin voila que tu te prends pour Robin de bois en voulant défendre la veuve et l’orphelin. loupé tu es tombé sur la grosse conne et ses diffamations pas de bol faut vériffier ces informations avant 😉

      1. Ah t’as remarqué aussi 🙂
        Pourtant elle ne la connait pas, mais même chez moi elle n’est pas vraiment en odeur de sainteté la CM en ce moment.

  2. C’est exactement le meme recit. La seule difference reside sur la perspeption des acteurs de cette scene. Ca me rappelle l’affaire Webber, une gentille vieille dame… En tout etat de cause, un encadrement se veut d’etre parfaitement realisé, surtout par un professionnel. Et si cela devait entrainer des charges plus elevés, c’est a lui d’en faire la proposition avant le travail. Malheureusement a Noumea, le travail n’est souvent pas à la hauteur de ce qu’on peut en attendre, je ne parle pas de lui spécifiquement (je ne le connais pas), mais des artisans et professionnels locaux en tous genres

    1. Disons que Madame Monreal a oublié de mentionner les dégradations en quittant le magasin… Entre autres…
      Pour le reste c’est vrai que parfois le travail (ou service) n’est pas à la hauteur de ce que l’on attendait d’un professionnel ; mais je ne pense pas que ce soit spécifique à la Nouvelle-Calédonie… Comme c’est plus confiné géographiquement et que la concurrence est moindre on le ressent peut être d’avantage.

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