Pour être tout à fait franc notre sélection cinéma de ces derniers jours n’a pas été totalement dédiée à l’animation, je consacre un post dédié à ce film étant donné que c’est un Blu-Ray que je me suis offert (et non pour sa qualité exceptionnelle). La chose s’appelle Only God Forgives et est signée Nicolas Winding Refn.
A Bangkok, Julian (Ryan Gosling), dirige un club de boxe thaïe qui lui sert de couverture pour son trafic de drogue. Quand son frère, Billy (Tom Burke) est tuè, leur mère (Kristin Scott-Thomas) débarque des Etats-Unis pour réclamer vengeance. Julian pressent que l’affaire est plus complexe qu’il n’y parait, ce qui lui sera confirmé quand il découvrira que Chang (Vithaya Pansringarm), un policier adulé par les siens est à l’origine du meurtre de Billy…
Depuis que j’ai basculé du DVD vers le BRD j’essaye de limiter mes tendances de consommateur compulsif en privilégiant la qualité sur la quantité… Des fois ça passe, des fois ça casse ! J’attendais beaucoup de cette seconde collaboration entre le réalisateur et Ryan Gosling (après un Drive plutôt atypique mais réussi). Au final je reste sur un sentiment mitigé, on retrouve la même ambiance oppressante, une esthétique sobre mais efficace, un personnage central pas franchement causant, et l’omniprésence de la bande son (moins que dans Drive où le film et la bande son étaient intimement liés). C’est bien monté mais malgré tout la sauce a du mal à prendre (me concernant en tout cas).
Je ne reviendrai pas sur la polémique suscitée par la violence du film, on a déjà vu bien plus trash. D’autant qu’ici il n’y a pas vraiment de violence gratuite (à part celle de Billy qui reste un gros enfoiré qui méritait de crever), la suite colle à l’histoire. Au niveau du casting Ryan Gosling est égal à lui même, c’est peut être là que ça coince, j’aurai aimé le voir dans un registre différent (ou au moins à une façon d’interpréter son rôle différente). La véritable surprise vient de l’interprétation de Kristin Scott-Thomas qui est parfaite dans le rôle d’une salope de la pire espèce.
Une chronique à l’image de mon ressenti, il y a du bon et du moins bon, on a envie de voir comment ça va finir mais parfois on aimerait que ça se finisse plus vite… D’ailleurs je n’ai pas bien compris l’intérêt de la scène finale mais bon ça c’est une autre histoire. Bref ce n’était pas vraiment un achat indispensable pour enrichir ma filmothèque…