Comme nous avions été conquis par la première saison de Strike Back nous avons donc décidé d’enchaîner sans plus attendre avec la seconde saison (Strike Back – Project Dawn) ; qui visiblement aura su nous convaincre puisque nous nous la sommes avalée en deux fois…
Latif (Jimi Mistri), terroriste implacable mais toujours non identifié, fait enlever et exécuter la seule personne susceptible de mettre un visage sur son nom : John Porter (Richard Armitage) ; désormais il a le champs libre pour mener à bien le projet Aurore, une frappe terroriste d’envergure. Eleanor Grant (Amanda Mealing), responsable de la section 20 du MI6, charge Michael Stonebridge (Philip Winchester) de trouver et recruter Damien Scott (Sullivan Stapleton), ancien membre de la Delta Force et coéquipier de John Porter. Les deux hommes vont devoir faire équipe afin d’identifier Latif, découvrir la teneur du projet Aurore, neutraliser et le projet et le terroriste…
Certes le format change (10 épisodes de 45 minutes sur une unique trame narrative) mais grosso modo l’intrigue peut se diviser en cinq phases (2 épisodes chacune) donc finalement le concept reste assez proche de la première saison. Par contre l’équipe de la section 20 a été totalement remaniée, dommage ça aurait pu être sympa de retrouver certains « anciens » au milieu de ces nouvelles têtes (même si les nouveaux venus sont tout aussi intéressants et diversifiés que leurs prédécesseurs).
En un mot comme en cent cette seconde saison est à la hauteur de son aînée, les puristes pourront lui reprocher une construction plus « classique » afin de séduire un public plus large mais franchement ce serait vraiment chercher à enculer les mouches avec un brin de paille. Sans chercher à pinailler on retrouve les ingrédients qui ont fait le succés de la première saison, un duo d’acteurs principaux aux caractères bien trempés mais opposés (surtout lors des premiers contacts), un rythme qui ne faiblit pas, des complots, des non-dits, des secrets… Et quelques piques bien senties envers les américains.
Le gros avantage de la série est de proposer une intrigue par saison, pas de cliffhanger de dernière minute qui nous oblige à patienter un an avant de pouvoir découvrir la suite et bis repetita au risque de ne pas avoir de réponse si la série est annulée prématurément pour X raison. C’est nettement moins frustrant comme concept et je peux vous assurer que le résultat est tout aussi addictif, je compte bien me ruer sur la saison 3 (Strike Back – Vengeance) dès qu’elle sera disponible (début de la diffusion en août 2012 au Royaume Uni et en septembre aux USA ; pas de date annoncée pour une version française). A noter que l’on devrait retrouver la plupart des personnages de la section 20 opposés à un nouveau méchant de service durant 10 épisodes.