Dimanche on a décidé de se pencher de plus prés sur la première saison de Strike Back, une série britannique qui nous plonge au coeur du MI6 (l’équivalent british de la CIA).
Tout commence en 2003, à quelques jours de l’offensive américano-britannique sur l’Irak, Hugh Collinson (Andrew Lincoln), un agent du MI6 rejoint une troupe des SAS dans le cadre d’une récupération d’otage à Bassorah. L’otage est sauvé mais l’opération tourne mal, deux soldats britanniques sont tués et un troisième est grièvement blessé, l’analyse des circonstances fait porter le chapeau à John Porter (Richard Armitage) qui préfère démissionner plutôt que d’accepter un emploi de gratte papier. Sept ans plus tard, en 2010, une reporter britannique est enlevée, Porter constate des similitudes entre les deux affaires et réussit à convaincre Collinson de l’intégrer à l’équipe, et ce malgré les protestations de Layla Thompson (Jodhi May) agent de terrain responsable des opérations…
A la base cette première saison se déclinait en six épisodes de 45 minutes allant par paire pour décrire une opération de terrain, pour sa diffusion Canal+ a opté pour trois téléfilms de 90 minutes chacun, concrètement ça ne change rien, au contraire l’option téléfilm évite d’avoir une coupure au milieu de l’intrigue. Pour vous donner une idée de notre appréciation concernant cette mini-série je signalerai simplement que l’on s’est fait les trois films d’affilée ce dimanche après-midi…
Si chacun est indépendant et se déroule sur un terrain d’opération différent (respectivement en Irak, au Zimbabwe et en Afghanistan) on ne perd jamais de vue le lien entre ces épisodes, à savoir la quête de la vérité de John Porter concernant l’opération de 2003. Les personnages sont plutôt bien travaillés, les intrigues bien ficelées et le rythme est boosté à l’adrénaline. La série n’est pas à proprement parler une série de guerre comme Over There (qui suit une unité de l’armée américaine débarquée en Irak) par exemple, mais joue d’avantage la carte de l’espionnage et de l’infiltration (ce qui ne l’empêche nullement d’être bourrée d’action).
Bien entendu la série ne manque pas de tailler un costard aux méchants de service mais elle ne se limite pas à ça, dans la troisième partie notamment les américains ne sont pas vraiment ménagés (il y en a qui ont dû grincer des dents devant leur TV).
Pour la petite histoire la série est adaptée du roman Strike Back de Chris Ryan (un ancien soldat du SAS). Devant le succès de la première saison une seconde a été lancée avec de nouveaux personnages principaux et un nouveau format (un seul axe narratif en dix épisodes de 45 minutes), une troisième saison est annoncée sur le même modèle que la seconde.