[BOUQUINS] Justin Cronin – Le Passage

J. Cronin - Le PassageMa « lecture numérique » du moment est dans un autre registre (quoique ?) même si reste un pavé (966 pages pour la version papier chez Michel Laffont), puisque je suis en plein dans le fantastique avec Le Passage de Justin Cronin. Il s’agit du premier tome d’une trilogie post-apocalyptique dont les suites devraient sortir (en anglais) en 2012 et 2014, ajoutons un an pour les versions française, autant dire qu’il va falloir prendre son mal en patience.
Une expérience militaro-scientifique menée sur 12 condamnés à mort et une fillette de 6 ans, Amy, tourne mal. Les condamnés deviennent des mutants surpuissants assoiffés de sang qui contaminent leurs victimes et la fillette s’enfuit avec l’aide d’un agent du FBI. C’est le début du chaos et de la fin du « monde d’Avant » ! Pour ceux qui en réchapperont la lutte pour la survie face à des hordes de mutants vampires n’en sera que plus rude… Près d’un siècle plus tard Amy a le corps d’une adolescente de 13 ans quand elle intègre une petite communauté de survivants ; mais que leur apporte-t-elle exactement ? Une lueur espoir ou le chaos et la mort ?
Au fur et à mesure que je lisais ce bouquin j’ai pensé à d’autres titres qui auraient pu servir d’inspiration à l’auteur, d’abord à ce que je considère comme un incontournable du roman post-apocalyptique, Le Fléau de Stephen King, mais aussi à La Lignée de Guillermo Del Toro et Chuck Hogan (pour l’approche quasi épidémiologique du vampirisme et la notion de « multitude ») et même la saga Autre-Monde de Maxime Chattam (on y retrouve des ados confrontés à un nouveau monde et obligés de survivre) ; mais je vous rassure malgré ces illustres possibles références Le Passage a aussi une identité propre. Une structure originale quand on sait que la première partie, qui occupe près du quart du roman, plante le décor avant d’en faire table rase et de repartir à zéro. Plutôt bien écrit la lecture reste fluide malgré quelques rares longueurs, il n’en reste pas moins qu’une fois embarqué on ne le lâche plus avant d’avoir le fin mot de l’histoire (du moins du premier tome de cette trilogie très prometteuse).
Les personnages sont attachants, notamment le petit groupe qui décide de percer le secret d’Amy et bien sûr la gamine elle même qui conserve, tout au long du récit, une aura mystérieuse (au départ on en arrive même à se demander si elle veut le bien de la Colonie ou au contraire sa destruction). Pour en finir avec les personnages (en dire plus risquerait de casser l’effet de surprise) on en croisera un paquet, plus ou moins éphémères, certains que l’on regrettera, d’autres non. L’intrigue est pleine de rebondissements avec quelques touches d’émotion, juste ce qu’il faut pour donner un peu d’espoir dans ce monde dévasté.
Pour faire court je dirai simplement que j’ai adoré ce bouquin, certes il n’est peut être pas parfait (quoique j’ai du mal à lui trouver de réels défauts) mais il réussit à vous faire évader dans ce « monde brisé » et à vous faire partager les peines et les espoirs des héros. Maintenant j’ai hâte de découvrir la suite même si je sais qu’il va falloir s’armer de patience (ce qui n’est pas vraiment un de mes points forts, mais en l’occurrence je n’ai pas vraiment d’autre choix)…

Plus (+) de sucre pour l’Outre-Mer

Beaucoup l’ignore (moi même je ne l’ai appris que dernièrement) mais un même produit de la même marque (yaourts et sodas notamment) acheté Outre-Mer (DOM-TOM et collectivités) contiendra plus de sucre que celui acheté en Métropole, et donc forcément sa valeur énergétique n’en sera que plus forte. Me demandez pas le pourquoi du comment je n’ai pas de réponse à vous proposer, posez plutôt la question aux responsables de l’industrie agro-alimentaire.
Ajoutons à cela que, par nature, l’alimentation ultra-marine est plus riche (plus de féculents) qu’en Métropole et que cela ne manque pas d’avoir des répercussions sur la santé des consommateurs, notamment en terme d’obésité (IMC > 30), en Métropole on estime que 14,5% de la population serait obèse, Outre-Mer c’est 24% de la population qui aurait un problème d’obésité. Par la force des choses cette obésité peut avoir des conséquences plus ou moins fâcheuses (diabète, maladies cardio-vasculaires, problèmes articulaires…) qui ont un coût considérable pour la collectivité et les organismes sociaux. Mais je suppose que cela n’empêche pas de dormir les responsables de l’industrie agro-alimentaire (si je ne craignais pas les jeux de mots foireux je dirai que cette industrie ne se contente pas de se sucrer sur notre dos, elle sucre aussi nos assiettes et verres), pas plus que cela ne semble chagriner le monde politique (en octobre 2011 un projet de loi visant à interdire le surdosage de sucre des produits ultra-marins a été rejeté par 199 contre et 190 pour par l’Assemblée Nationale). Pourtant sur le long terme ce surdosage en sucre n’est certainement pas sans conséquences…
Pour d’avantage de détails techniques je vous invite à lire le rapport parlementaire du député socialiste Victorin Lurel (Guadeloupe), très complet, bien documenté c’est une lecture très instructive (notez au passage que je viens de dire du bien d’un socialiste, c’est suffisamment rare pour être souligné)…
Pour illustrer mon propos vous trouverez ci-dessous un comparatif des teneurs en sucre (en gramme par litre) et des valeurs énergétiques (en Kilocalories pour 100 millilitres) de 4 sodas de consommation courante  (Coke, Fanta, Schweppes et Orangina) en Métropole et en Nouvelle-Calédonie :

Sodas France et NC

Rectif. concernant la teneur en sucre : les quantités exprimées le sont en grammes pour 100 ml.
Merci à Zorglub de m’avoir signalé cette erreur.

C’est bien beau de nous bassiner avec des slogans à la sauce « bouger plus, manger mieux » mais si l’on commençait plutôt par prendre le mal à sa racine. Prenons l’exemple du Coke puisque c’est sans doute le soda le plus consommé ici comme ailleurs : une petite bouteille c’est 600 ml, sur une consommation « normale » de 3 petites bouteilles par jour on arrive donc à 1,8 litre quotidien, sur l’année ça nous fait donc 657 litres de Coke avalés. Sur l’année le consommateur calédonien aura bouffé pas loin de 200 grammes de sucre en plus que son homologue métro rien qu’en buvant son Coke quotidien… Sur le long terme ça fait combien de kilos de poids en trop ???

And the winner is… Flamby !

Flamby for Président !Et oui sans surprise le nouveau cul qui se posera sur le trône de France appartient au grand mou… Game over pour le petit nerveux !
Sans surprise (pour tout vous dire j’ai commencé à écrire ce post la semaine dernière) car pour espérer rester à l’Elysée Sarko aurait dû flirter à la fois avec les électeurs du MoDem et avec ceux du FN ; impossible de séduire les deux à la fois sans se parjurer ou s’attirer les foudres des uns ou des autres. Le centre ayant par définition le cul entre deux chaises on va dire que le report des voix peut se jouer à 50/50 (même si je miserai plus pour du 65/35 en faveur de la gauche). Quant à l’électorat du FN (plus que jamais la 3ème force politique de France n’en déplaise à certains) je peux comprendre qu’il rechigne à soutenir un candidat et un parti qui ne fait que les stigmatiser ou les diaboliser !
N’ayant rien d’un gentil toutou qui attend une quelconque consigne de vote j’ai donné ma voix à Sarko, pas de gaieté de coeur et moins encore par conviction. Juste parce que de deux maux j’ai préféré choisir le moindre ! Si le vote blanc avait été considéré comme un vote exprimé alors nul doute que j’aurai voté blanc, mais quitte à me faire chier à aller voter autant que ma voix soit considérée autrement que comme de la merde.
Pour finir ce court post présidentiel je voudrai préciser que si j’ai pu vomir mon fiel sur certains candidats dont je ne partage pas les idées ce sont eux et eux seuls que je prends comme cible. En aucun cas je ne m’attaquerai à leur électorat, chacun a le droit d’avoir ses opinions personnelles, nul n’a absolument raison ou absolument tort et chaque idée mérite d’être respectée. Mais bon ce n’est là que l’avis d’un prétendu facho. Si je n’hésite pas à revendiquer mes opinions je revendique encore plus fort le droit au respect et à la tolérance pour tous !
Sur ce je vous abandonne (temporairement), je retourne bouffer mon Flamby ! Cinq ans à ce régime on verra bien dans quel état sera la France après…

[TV News] Game Of Thrones – Saison 1

Game Of Thrones - Saison 1Pas de chronique DVD depuis quelques temps pour la simple raison que nous sommes en plein dans les séries TV actuellement. Après la seconde saison de The Walking Dead nous avons changé de registre (et d’époque) pour découvrir Le Trône De Fer, Game Of Thrones en VO, de David Benioff et DB Weiss.
A Westeros le roi Robert Baratheon (Mark Addy) demande à son ami et seigneur du nord, Lord Eddar Stark (Sean Bean), de devenir Main du Roi (une sorte de conseiller en chef). Quand ce dernier accepte, à contrecoeur, l’offre royale il est loin de se douter que la cour est un véritable nid de vipères où complots et magouilles se font et défont. Qui plus est d’autres menaces, venues du continent voisin, Essos, et d’au-delà du Mur pourraient bien mettre le royaume en péril tandis que l’hiver approche…
L’univers de la série est d’une incroyable richesse aussi le premier épisode peut paraître un peu « indigeste », son but étant de planter le décor. Mais une fois que les choses se mettent en place je vous garanti que vous ne pourrez plus décrocher avant le générique de fin du dixième et dernier épisode.
Adapter pour la TV la saga littéraire de George RR Martin était loin d’être un pari gagné d’avance mais les créateurs de la série ont su relever brillamment le défi. La force de la saga réside en effet dans les relations humaines entres les protagonistes plus que dans les aspects d’inspiration purement « fantasy » (quasiment pas de magie ou de créatures fantastiques dans cette première saison) ; et ce sont justement ces complots et alliances qui nous scotchent devant l’écran. Il faut dire que les acteurs (sans être des têtes d’affiche) campent parfaitement leurs personnages. La saison 2 s’annonce encore plus riche mais avant de la découvrir il va falloir se montrer patient (en cours de diffusion aux Etats-Unis), une troisième saison est d’ores et déjà programmée…
Si je devais trouver un défaut à la série je pourrai lui reprocher de ne pas avoir sous-titré les scènes de dialogues en dotharki ; la langue a certes été créée et structurée spécialement pour la série mais il n’en reste pas moins qu’on aimerait savoir ce qu’ils racontent quand ils causent entre eux.
Cette première saison reprend les événements du premier volume de la saga, A Game Of Thrones, qui se divise en deux tomes chez Pygmalion, Le Trône De Fer et Le Donjon Rouge. Il est donc assez logique de penser (même si ce ne sont que suppositions de ma part) que la seconde saison sera le reflet du second volume, A Clash Of Kings et que la troisième se référera à A Storm Of Swords. Pour ma part je n’attendrai pas la diffusion de la série pour découvrir la suite des événements, je me suis d’ores et déjà plongé dans les bouquins…

[BOUQUINS] George RR Martin – Préludes au Trône de Fer

G.R.R. Martin - Préludes au Trône de FerFinalement c’est la série TV qui m’aura donné la motivation nécessaire pour entamer la lecture de la saga du Trône De Fer de George RR Martin, et tant qu’à faire autant commencer par le début et ces fameux Préludes au Trône de Fer, constitué de deux nouvelles, Le Chevalier Errant et L’Epée Lige, qui se déroulent une centaine d’année avant les événements décrits dans Le Trône De Fer.
On y suit les aventures de Ser Duncan, dit Dunk, chevalier errant auto-proclamé, et de son jeune écuyer surnommé l’Oeuf. La première nouvelle narre leur rencontre alors que Dunk se rend à Sorbier pour un tournoi de chevalerie et se retrouve entraîné dans une embrouille qui pourrait lui coûter cher. Dans la seconde Dunk est au service d’un noble vieillissant et va devoir faire tout son possible pour éviter qu’un conflit de voisinage ne dégénère en incident diplomatique.
Si la première nouvelle mise d’avantage sur l’action, la seconde joue à fond la carte du relationnel ; deux aspects omniprésents dans la saga si j’ai bien tout compris. Concernant le background j’avoue que je suis un peu largué, même après avoir vu la moitié de la saison 1 je m’emmêle encore un peu les pinceaux entre les différentes grandes maisons et les régions…
L’écriture est agréable, la lecture fluide, donc comme mise en bouche c’est plutôt une réussite. Je ne dis pas que vais enchaîner les 13 tomes actuellement disponibles d’une traite mais lentement mais sûrement je vais progresser dans mon exploration de Westeros et de ses intrigues… Une lecture qui risque de me tenir en haleine un certain temps vu que l’auteur à prévu sept tomes à sa saga et qu’il est en court d’écriture du cinquième (prévu pour 2013), le sixième devant voir le jour dans un délai de 3 ans et le septième n’ayant pas de date annoncée. Qui plus est George R. R. Martin n’exclut pas un huitième livre s’il n’a pas le temps de boucler sa saga à sa guise, mais par contre il exclut totalement l’idée que quelqu’un d’autre puisse reprendre le flambeau s’il devait mourir avant d’avoir achever son oeuvre… On croise les doigts et on serre les fesses ! Pour la petite histoire en France les 5 tomes sont explosés en 15 volumes par l’éditeur Pygmalion, à moins de se rabattre sur le format Poche édité par J’ai Lu qui respecte le découpage original.

Qui suis-je ?

Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL, propriétaire de plusieurs cliniques) et il militait à l’extrême droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS…
J’ai passé mon enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle (sur les hauteurs de Rouen) où habitent les plus riches normands.
Je fus élevé chez les « bourges du privé », que je critique constamment à « St Jean-Baptiste de la Salle à Rouen ».
Puis j’ai continué mes études dans la commune des aristocrates et des grands-bourgeois : à NEUILLY SUR SEINE où mes parents avaient acheté une superbe propriété.

Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé à plus de 10 Millions d’Euros, je ne paie pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs SCI me rend quasiment introuvable par le fisc français.

A la fin des années 70, sortant de l’ENA je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
Je n’ai jamais dirigé une grande ville. Je n’ai jamais dirigé une grande région. Je n’ai jamais été ministre ni secrétaire d’état.

Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce à moi en 4 ans le plus endetté de France (+ 25% de dette soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 à 1231).

Pour 2012 dans mon département, j’ai déjà fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.

Je ne déjeune pas au Fouquet’s, je vais dans un endroit plus discret mais encore plus chic où j’ai fêté ma récente victoire aux primaires socialistes et où dernièrement j’ai été l’invité d’un assez pauvre, Pierre BERGE. Ma cantine, c’est chez LAURENT dans le 8ème.

J’envisage d’augmenter de 45 milliards d’euros les impôts et taxes en tout genre car c’est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d’ailleurs en embaucher 65.000 de plus … Ce qui coûtera 100 milliards à la FRANCE car un fonctionnaire est payé par l’état à vie, sécurité de l’emploi oblige !!!

Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4000 euros par mois mais j’en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois !!!
Donc 63% de plus que le Président de la République (19 331 € par mois) que j’accuse d’être proche des riches …

Je m’appelle… François HOLLANDE.

[BOUQUINS] Michael Crichton – Pirates

M. Crichton - PiratesDans le cadre des lectures communes de BookNode le thème retenu pour le mois de mai a été l’Aventure et l’heureux élu, Pirates de Michael Crichton. Comme j’ai justement en stock dans ma bibliothèque numérique, que c’est l’un des rares romans de Michael Crichton que je n’ai pas lu et que j’ai bien besoin d’une lecture plus divertissante après le très éprouvant Une Fille Comme Les Autres de Jack Ketchum, je me suis donc de nouveau prêté au jeu avec plaisir…
1665, la Jamaïque n’est alors qu’une petite colonie britannique isolée au milieu de terres conquises par les espagnols. Pour la protéger et assurer sa survie le Gouverneur Almont n’hésite pas à louer les services du Capitaine Hunter et de son équipage de corsaires au service de la Couronne. Un gallion espagnol chargé d’or est une proie idéale pour Hunter et ses hommes, mais le bateau est amarré au large de la forteresse de Matanceros, une enclave espagnole dirigée par l’impitoyable commandant Cazalla et réputée imprenable…
J’sais pas pour vous mais définir le genre Aventure en parlant de littérature n’est pas vraiment une chose aisée (dans ce genre de situation je me fie à Wikipedia pour trancher), on se trouve vite devant un fourre-tout pas possible mêlant les récits d’aventures « purs et durs » (façon Pirates de Michael Crichton) mais aussi devant des titres constituant de grandes aventures humaines (genre Sukkwan Island de David Vann) ; autant dire que faire un choix devant des titres aussi différents peut vite se révéler cornélien !
Encore un mot avant d’entrer dans le vif du sujet, ce roman de Michael Crichton a été publié après sa mort (l’auteur est décédé en 2008 des suites d’un cancer). C’est aussi la première (et donc unique) incursion de l’auteur dans le roman d’aventures.
On retrouve donc tous les ingrédients du roman d’aventures classique : un héros sympathique, des méchants détestables, un trésor, de l’action et quelques surprises. Ajoutez à cela que c’est plutôt bien écrit et agréable à lire (le contraire eut été étonnant). Certes pas une lecture inoubliable, ni de la « grande littérature » (comme je hais cette expression prétentieuse qui pue l’intégrisme culturel) mais ça n’en reste pas moins divertissant et plutôt captivant (lu en deux jours).
Ce n’est pas un genre littéraire que je privilégierai mais j’ai apprécié cette escapade et je n’exclu pas d’y revenir de temps en temps… Pour la petite histoire les droits en vue d’une adaptation cinéma ont été achetés par Steven Spielberg (à qui l’on doit déjà les films Jurassic Park et Le Monde Perdu du même auteur)