Par essence le geek basique ne vit que par et pour sa passion : l’informatique ! Pas question donc de se cramer les neurones avec une quelconque drogue (cannabis, ecstasy, cocaïne…ou autres saloperies) pour s’évader ; le geek a besoin de ses neurones pour vivre pleinement sa passion. Certes parfois le geek s’évade (voire se détache) de la réalité en s’immergeant totalement dans sa passion mais il faut bien avouer qu’au niveau du trip ressenti ce n’est quand même le nirvana… Mais heureusement la communauté geek est solidaire aussi de petits malins proposent désormais des drogues numériques (e-drogue) à télécharger (contre paiement de 3 à 150$ la dose… solidaires mais pas complétement désintéressés) pour s’offrir un trip identique à celui ressenti avec la drogue réelle, les effets négatifs en moins.
Concrètement ça se présente sous forme de fichier audio au format MP3, à écouter dans le calme, les yeux fermés… et le voyage vers le monde des rêves peut commencer. n’ayant pas personnellement testé la chose je ne saurai vous dire exactement à quoi ça ressemble, ni quelles sont les sensations exactes mais j’avoue que sur le coup je suis plutôt sceptique… Et curieux, donc Google est mon ami et voilà ce que j’ai pu apprendre sur le sujet (résumé très succinct).
Déjà en soi le concept qui repose sur les battements binauraux n’a rien de nouveau puisqu’il a été découvert en 1839 par un physicien prussien mais réellement étudié à partir de 1973 par un psychologue allemand ; le principe est d’offrir le même son mais à des fréquences différentes dans chaque oreille, l’effet produit aurait des effets relaxants et apaisants… Je dis bien « aurait » car selon certains spécialistes l’euphorie ressentie tiendrait plus de l’effet placebo qu’autre chose ; moyennant quoi ce n’est peut être pas plus mal.
Pour tester la chose il suffit de télécharger (gratuitement) le logiciel i-doser puis de commander sur le site officiel ou sa version française la (ou les) dose(s) que vous souhaitez écouter (en fonction des effets attendus) ; moyennant paiement vous recevrez un lien permettant de télécharger votre commande… L’avantage de la chose c’est que les fichiers sont réutilisables à volonté contrairement à une dose de came bien réelle, et surtout aucun effet secondaire sur la santé ni phénomène d’addiction… La drogue idéale en quelque sorte !
Pour les plus curieux et les plus « bricoleurs » il est aussi possible de télécharger des freewares permettant de créer des sons binauraux, les deux principaux leaders du « marché » sont SBAGen et Gnaural ; à force de réglages et de tâtonnements peut être finirez vous par créer votre e-drogue personnalisée, celle qui vous permettra de prendre un pied d’enfer à chaque écoute… Je le répète je reste sceptique sur la chose mais à défaut de faire du bien ça ne fait pas de mal…
Jour : 25 août 2010
Fiers et ensembles sous un même drapeau… Une utopie ?
A l’heure où le Congrès a voté 3 des cinq signes identitaires de la Nouvelle-Calédonie (hymne, devise et graphisme de la monnaie) et que le débat, souvent houleux, sur la cohabitation des drapeaux tricolores et indépendantistes (et non kanak comme certains voudraient nous le faire croire… ou s’en convaincre) fait rage, il est plus que temps de recadrer les choses dans l’esprit et la lettre des Accords de Nouméa. Au risque de me répéter il y est clairement spécifié que « les signes identitaires (…) doivent être recherchés en commun et exprimer l’identité kanake et le futur partagé entre tous« . Sur ce coup on peut dire que l’idée de Frogier de hisser les couleurs indépendantistes aux côtés du bleu blanc rouge national aura eu le don de diviser les foules et de faire resurgir les dissensions (voire les tensions) au sein des camps loyaliste et indépendantiste… Lui qui voulait un geste fédérateur on peut dire qu’il s’est planté sur toute la ligne (une fois de plus).
Du coup les opposants à cette mascarade se mobilisent pour rappeler à nos chers politiques de tout bord les termes des Accords de Nouméa ; c’est à cette fin qu’un Collectif Pour Un Drapeau Commun Calédonien a été créé afin que nous puissions faire entendre notre voix. Je dis « notre voix » parce que j’ai en effet adhéré à ce fameux collectif, d’une part parce que je crois dur comme fer qu’un drapeau commun est l’unique solution susceptible de fédérer tous les calédoniens sans distinction de race ou d’appartenance politique, mais aussi (et peut être surtout) parce que les inepties (pour rester poli) écrites par certains de nos internautes bivexillophiles (cherchez pas ça vient de sortir, c’est le terme que j’emploie pour désigner les partisans de la solution Frogier) me foutent hors de moi.
A ce titre difficile de ne pas tirer à boulets rouges sur Franck et Caledosphere puisqu’il est le premier à relayer et à appuyer la plupart de ces réactions ; je n’ai jamais partagé les opinions de Franck, un peu trop gauchisantes à mon goût, mais depuis quelques temps il perd toute crédibilité et s’enfonce dans le ridicule. Mauvais perdant depuis que la justice a donné raison à Gomes dans l’affaire de diffamation qui l’opposait à Caledosphere, il a multiplié les posts où la mauvaise foi était de rigueur ; mais avec cette histoire de drapeaux il sombre carrément dans les méandres de la bêtise la plus crasse (le dernier exemple en date est la création d’un collectif pour les 2 drapeaux sur Face-de-bouc)… Bref en ce moment les débats sont plutôt virulents sur Caledosphere et plutôt que d’apaiser les choses Franck semble se complaire à jeter de l’huile sur le feu pour envenimer les choses. Le pire c’est que je suis persuadé qu’il n’est même pas conscient de devenir la passerelle de Trahir Ensemble (faut dire qu’avec des arguments du genre « J’suis ici chez moi je dis ce que j’veux » ou encore « Facile de se planquer derrière un pseudo et bla bla bla » suivi de son nom, prénom et numéro de téléphone, la crédibilité prend un sacré coup de tatane derrière la nuque). Fin de ma parenthèses caledospherique, je n’ai pas l’intention de me lancer dans une attaque en règle contre ce blog que j’apprécie malgré tout mais comme il est le principal relai des bivexillophiles je ne pouvais pas non plus fermer ma gueule sur le sujet. Une chose est certaine tant que le discours ne sera pas plus modéré je me vois mal porter un jour un tee-shirt ou une chemise « I Love Caledosphere »… Mais a priori c’est pas demain la veille Franck s’étant trouvé un nouveau cheval de bataille histoire de faire parler de lui, notre philosophe à la casquette n’a pas fini de déblatérer ses âneries vu qu’il s’est autoproclamé porte parole des bivexillophiles (mais finalement quoi de plus normal pour quelqu’un qui est persuadé de tout savoir mieux que personne sur ce qui est bon pour la Nouvelle-Calédonie)…
A titre de conseil personnel Franck je te suggère de te mettre à la place des calédoniens de sang ou de coeur, ceux qui, en cas de clash, perdront plus que leurs illusions kanakistes… Si tu dois un jour te casser tu partiras avec ton macbook sous le bras, ton téléphone j’sais pas quoi dans la poche et ton tee-shirt « I Love KNKY » (et pourquoi pas un drapeau KNKY dans le cul au passage) et basta (l’auteur de cette tirade se reconnaitra certainement et je suppose qu’il ne m’en voudra pas de le citer avec quelques aménagements personnels) ! Il y en a beaucoup qui ont plus à perdre que toi, et c’est justement la raison pour laquelle nous défendons, parfois avec véhémence, nos convictions et notre pays.
Bref à l’heure où certains indépendantistes sortent des archives de l’époque Pisani (sombre époque pour bon nombre de calédoniens) le concept (l’aberration devrai-je plutôt dire) d’indépendance-association, ou d’autres demandent à ce que le drapeau indépendantiste (et non kanak une fois de plus, prétendre un truc pareil est aussi con que de dire que le drapeau tricolore est le drapeau des blancs) devienne le drapeau du pays et que le nom soit Kanaky il est plus que temps de rester mobiliser dans la droite ligne des Accords de Nouméa ; en espérant que, tôt ou tard, de réelles discussions reprendront afin de définir nos deux derniers signes identitaires et pour ça il va falloir mettre de l’eau dans son vin et faire des concessions… Mais ce n’est pas systématiquement au camps loyaliste de faire des concessions !
Pour ma part le drapeau kanak ne peut et ne doit pas être considéré comme drapeau du pays tout simplement par qu’il ne représente que la population indépendantiste, soit une minorité de la population calédonienne ; comment voulez vous que le peuple calédonien puisse se reconnaître sous cette bannière ? Pour ma part je respecte ce drapeau pour ce qu’il est mais je persiste à dire qu’il n’a pas sa place aux côtés du drapeau tricolore, et tant flottera dans notre ciel je le mépriserai. Si parfois je parle de torchon indépendantiste c’est plus par provocation qu’autre chose, une chose est sure amais je ne m’amuserai à descendre et brûler ce drapeau contrairement à ce que certains font avec le drapeau tricolore… Mais ça nos bivexillophiles s’en foutent, tant qu’on touche pas à « leur » drapeau ils peuvent dormir en paix avec leur CONscience. Et pourtant n’en déplaise à certains tant que nous serons une collectivité française, quel que soit notre degré d’autonomie, le drapeau tricolore gardera toute sa légitimité dans le ciel calédonien.
La seule solution viable pour l’avenir est de s’asseoir autour d’une table et de travailler ensemble à la recherche d’un drapeau et d’un nom de pays dans lequel toute la population puisse se reconnaître et en être fier ! Certes ce n’est pas évident mais pas pour autant utopique, en tout cas nous sommes nombreux à avoir envie d’y croire… Tout comme ceux qui ont signé les Accords de Nouméa a priori…
Ce soir le Collectif tient sa première réunion publique, malheureusement je ne pourrai y assister ayant d’autres obligations mais je serai de tout coeur avec eux ; en attendant je vous invite à voter pour le drapeau du pays que vous préférez sur le site du Collectif.