[DVD] Terminator Renaissance

Terminator RenaissanceDimanche on reste dans le blockbuster d’anticipation avec Terminator Renaissance, quatrième volet de la saga, réalisé cette fois par McG (si, si c’est son nom).
En 2018 alors que la guerre entre les machines et les humains fait rage depuis 14 ans, John Connor (Christian Bale), leader charismatique de la Résistance mais pas encore chef de guerre, prend la tête de ce qui pourrait bien être l’ultime assaut contre Skynet. Parallèlement Marcus (Sam Worthington) exécuté en 2003 émerge des ruines du laboratoires où son corps était conservé et ne tarde pas à rencontrer Kyle Reese (le père de John Connor, encore adolescent puisqu’il ne sera envoyé protéger Sarah Connor qu’en 2029)… Le destin des trois hommes est étroitement lié alors que la menace de Skynet s’étend.
Rappel des épisodes précédents :
Terminator (1984 – James Cameron) : en 2029 Skynet envoie un cyborg dans le passé, en 1984, afin d’éliminer Sarah Connor, la mère du futur leader de la Résistance. De leur côté les humains envoient Kyle Reese afin de la protéger.
Terminator 2 (1991 – James Cameron) : 1994, un cyborg envoyé par Skynet est chargé d’éliminer John Connor alors adolescent ; les humains envoient un Terminator ancienne génération afin de le protéger.
Terminator 3 (2003 – Jonathan Mostow) : 2004, à défaut d’avoir réussi à neutraliser John Connor, Skynet envoie leur dernier modèle de Terminator éliminer tous les futurs leaders de la Résistance ainsi que la future femme de Connor. De leur côté John et sa future épouse, aidé de leur propre Terminator décident de détruire Skynet.

Ce quatrième volet fait donc office de préquel à la saga, la grande question était de savoir ce que donnerait la franchise Terminator sans son interprète phare : Arnold Schwarzenegger (déjà avec le 3 sans James Cameron à la réalisation la différence se faisait sentir). Et d’un point de vue plus global de l’opportunité de réaliser cette préquel…
En effet si le film reste un divertissement plutôt réussi avec des effets spéciaux irréprochables il manque un petit quelque chose pour que la sauce prenne vraiment ; sans doute l’absence de repère dans le monde actuel (même si à la fin du troisième film les plans de Skynet n’ont pu être détournés). Le film se veut le point de départ d’une nouvelle trilogie (d’où le sous-titre Renaissance) se déroulant dans le futur, au coeur du conflit entre les humains et les machines… Là encore je trouve que le concept n’apporte pas grand chose à la franchise…
Bonne nouvelle par contre : 2012 ne marquera pas la fin de l’humanité… Mais bon la vision « cameronesque » de l’avenir n’est guère plus réjouissante pour les survivants.

En vrac et presque en direct live…

Depuis le début de la semaine dernière je suis en congés… Bien mérités après deux semaines de boulot franchement éprouvantes (je déteste devoir bosser dans l’urgence et justement chaque étude demandée était soudainement plus urgente que la précédente)…
J’occupe donc mon temps libre en faisant ce que je sais faire de mieux : glander ! Entre le salon pour bouquiner et le bureau (pour squatter le PC, que ce soit pour jouer ou pour errer sur le Net sans véritable but précis). Quand vraiment je me sens motivé je fais l’effort d’aller faire un tour en ville histoire de succomber à mes bas instincts consuméristes !
J’ai mis à profit l’une de mes nombreuses errances webesques afin de parcourir des blogs consacrés à l’alimentation, pas au travers de recettes de cuisine (trop banal) mais via des tests express de produits nouveaux ou originaux… J’ai trouvé deux sites qui sortent du lot, pas forcément par leur professionnalisme mais plutôt par leur intérêt général :
MiamZ consacré aux nouveautés et originalités agro-alimentaires
Drinky qui s’intéresse plus particulièrement à la boisson
Au travers les différents tests on prend conscience des conséquences de l’éloignement et d’une politique de soi-disant protection de l’industrie locale prétexte à de véritables sur-taxation (quant il ne s’agit pas d’embargos purement et simplement) sur certains produits alimentaires… Je ne m’étendrais pas sur la chose je pourrais rapidement devenir désagréable !

Et ce matin je n’ai pas repris le chemin du boulot, non que je joue les prolongations imprévues (une de mes spécialités professionnelles) mais simplement parce que j’avais posé deux semaines de congés. Le programme de cette seconde risque de ne pas être très différent de la précédente, à moins qu’avec Abra (en congés à partir de mercredi) nous ne décidions de bouger.
Dans l’immédiat ma priorité de cette seconde semaine de repos est d’aller voir un toubib afin de trouver une solution à une douleur au poignet et à la main qui me pourrit le quotidien depuis plusieurs semaines (quelques mois pour être tout à fait franc). Tendinite ? Aucune idée mais après trois semaines à me gaver d’Advil aucun changement à l’horizon, la douleur s’estompe avant de revenir au pas de charge… La seule chose qui me soulage est de me bloquer le poignet par une attelle mais c’est pas franchement le plus confortable ; j’ai donc décidé d’aller consulter demain en espérant avoir quelques éléments de réponse.

[DVD] 2012

2012Encore un week-end placé sous le signe des blockbuster Made in Hollywood au niveau des DVD que nous avons visionnés. En effet nous avons commencé par 2012, réalisé par l’expert en cataclysmes (Le Jour D’Après) et autre apocalypse en tout genre (Independance Day ou Godzilla) Roland Emmerich.
Cette fois c’est une violente éruption solaire qui provoque une déstabilisation de l’écorce terrestre accompagnée d’une série de catastrophes naturelles qui pourraient bien signer l’arrêt de mort de l’humanité tout entière. C’est dans ce contexte un tantinet agité qu’un homme (John Cusack) va faire tout son possible pour sauver les siens et rejoindre des survivants triés sur le volet (de par leur importance pour la survie de l’humanité ou simplement de par leur aptitude à se payer le voyage) par les autorités…
Comme je l’ai mentionné au début de ce post en matière de catastrophe le gars en connaît un rayon et de fait il n’y a rien à redire aux effets spéciaux qui sont spectaculaires et font oublier un scénario sans grande originalité, heureusement servis par des acteurs tous plus convaincants les uns que les autres. Bref sans révolutionner le genre ça reste un film catastrophe qui se hisse sans peine au-dessus de la moyenne du genre.
A en croire le calendrier Maya le monde, tel que nous le connaissons est appelé à disparaître le 21 décembre 2012  ; apocalypse ou début d’une nouvelle ère ? La question reste posée tout comme le facteur à l’origine de cette « fin du monde » reste à déterminer. Pour ma part je préfère en rire qu’en pleurer, je suis plus que sceptique sur l’une ou l’autre des options dans un aussi court laps de temps… Mais bon je ne suis pas un expert, juste un éternel optimiste épicurien. Et surtout il faudrait plus que ça pour me pourrir la fête de mon quarante-cinquième anniversaire (le 21-12-2012) !
Pour les plus curieux je vous invite à télécharger le documentaire réalisé par France 4 et présenté par Eric Laugérias, 2012 – La Conspiration De L’Apocalypse (la chose est dispo sur Youtube ou via les plateformes de téléchargement les plus répandues). Le gars se contente d’énumérer les diverses hypothèses, scientifiques, spirituelles ou humaines pouvant corroborer la théorie Maya ; il ne porte aucun jugement sur les théories abordées, laissant des experts (plus ou moins crédibles selon le ressenti de chacun) justifier leur point de vue… A éviter toutefois si vous êtes du genre conspirationniste sinon ça va vous pourrir les 30 prochains mois !

[BOUQUIN] JC Grangé – La Forêt Des Mânes

La Forêt Des MânesUltime volet de sa trilogie consacrée au Mal Absolu après La Ligne Noire et Le Serment Des Limbes Jean-Christophe Grangé nous fait voyager en Amérique Centrale (Guatemala et Nicaragua) et en Amérique du Sud (Argentine) dans son nouveau thriller, La Forêt Des Mânes.
L’on y suit une magistrate française qui se lance, en dehors de tout cadre légal, sur la piste d’un tueur en série auteur de quatre meurtres à Paris. C’est en espionnant illégalement le psy de son ex qu’elle découvre des indices permettant de remonter la piste sanglante du tueur…
Ce n’est certes pas le meilleur roman de JC Grangé, la baisse de régime constatée avec Miserere se confirme, mais ça demeure du thriller haut de gamme avec un scénario richement documenté (notamment sur les années sombres qui ont marqué l’histoire de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud).
Outre l’aspect historique c’est surtout le voyage intérieur et la métamorphose du personnage principal qui est disséqué, à paris elle était l’ombre d’elle même entre une vie professionnelle réussie mais pas épanouie et une vie personnelle complétement inexistante elle tenait debout à grand renfort d’antidépresseurs ; au fil de son périple elle se métamorphose littéralement tandis qu’elle se découvre. Ce voyage sera pour elle la meilleure des thérapies… Si elle y survit !
Pour ce qui est du thriller à proprement parler c’est sans grande originalité et sans réelle surprise mais il a au moins le mérite de tenir la route ; on pourrait presque reprocher à JC Grangé d’avoir cédé à la facilité comme certains de ses pairs avant lui. Mais ce serait injustement oublier les dimensions historiques et psychologiques (pour ne pas dire psychanalytiques) du roman… Le verdict final sera donc un OUI mais un OUI mitigé, c’est bien mais il nous a habitué à l’excellence donc on reste sur notre faim.

[BOXE] Floyd Mayweather Jr vs Shane Mosley

Mayweather / MosleyLa boxe, malgré son surnom de noble art, ne bénéficie du même battage médiatique que tous ces sports où il faut courir après une baballe, j’ai donc décidé de me faire l’écho de toutes les grandes rencontres proposées par Canal+. Ainsi hier après midi Canal + nous proposait de suivre ce qui a été annoncé comme un duel au sommet dans la catégorie welter entre le toujours invaincu Floyd Mayweather et le presque vétéran Shane Mosley. Combat sans enjeu puisqu’aucun titre n’est disputé, mais ce n’est pas pour autant que le combat ne rapportera rien au vainqueur, de son propre aveu Mayweather ne se bat pour un titre mais pour de l’argent…
C’est vrai qu’avec son palmarès (40 combats et autant de victoires dont 25 par KO, et 18 titres de champion du monde dans 5 catégories) Floyd Mayweather peut afficher une certaine arrogance mais en boxe tout peut se jouer sur un seul coup ; surtout quand son adversaire est aussi un grand champion (53 combats pour 46 victoires dont 39 par KO). Et c’est bien ce qui a failli se produire lors de la seconde reprise, Mayweather qui ne semblait pas franchement pressé d’entrer dans le match s’est pris une droite qui l’a fortement ébranlé (heureusement en fin de round… c’est encore chancelant qu’il a regagné son coin).
Ce sera là la seule réelle opportunité de Mosley, dès lors Mayweather prendra possession du ring et dominera les 10 rounds suivants sans parvenir toutefois à faire mordre la poussière à son adversaire.  Victoire aux points pour Mayweather au terme d’un combat qui ne restera sans doute pas dans les annales…
A l’issue du combat Mayweather a annoncé haut et fort qu’il attendait de pied ferme le prodige philippin Manny Pacquaio ;  mais uniquement si ce-dernier accepte de se soumettre aux tests anti-dopage. Et c’est là que le bât blesse car de son côté Pacquaio affirme que sa religion lui interdit toute prise de sang dans les 30 jours précédant un combat… C’est sûr qu’un contrôle anti-dopage un mois avant un combat ce n’est pas très crédible… Tout comme l’excuse bidon de Pacquaio !
C’est dommage car du coup non seulement on se prive d’un combat qui promet d’être un moment d’anthologie dans la boxe mondiale mais surtout on doute de la crédibilité de Pacquaio ; concrètement son refus ne peut signifier qu’une chose : il est chargé à bloc sur le ring…
Mayweather avait déjà mis un terme à sa carrière en 2006, quittant les rings invaincus (ce qui est plutôt rare dans le monde de la boxe) faute d’adversaires il est probable qu’il parte à la retraite sans jamais avoir connu la défaite.

[DVD] Avatar

AvatarPour notre pause DVD du week-end nous avons fait dans la valeur sure avec Avatar de James Cameron.
Sur Pandora un marine infirme (Sam Worthington) participe au projet Avatar, en prenant à distance le contrôle d’un être hybride entre humain et Na’vi (le peuple autochtone de Pandora) afin d’essayer de gagner la confiance d’un puissant clan Na’vi. Pour y parvenir il va devoir passer par les différentes étapes d’une initiation qui fera de lui un véritable Na’vi. Si sa mission initiale était d’infiltrer le clan il va progressivement apprendre à voir la vie à travers la façon d’être et de penser des Na’vi, victimes colonisées par les humains qui n’hésitent pas à détruire la nature pour exploiter un précieux minerai… Quitte à tuer la planète et ses habitants.
Comme je vous le disais dans ma chronique consacrée à District 9 les deux films présentent l’humain comme l’ennemi mais la comparaison s’arrête là. Pour des raisons budgétaires déjà, quand District 9 affiche un modeste budget de 30 millions de dollars, Avatar est à ce jour le film le plus cher jamais réalisé avec un budget record de plus de 500 millions ! Et forcément la différence se voit à l’écran… Si les deux films sont politiquement engagés Avatar est avant tout une fable écologique et pour nous faire prendre conscience de cet environnement cher aux Na’vi c’est un peuple, une faune et une flore qui ont été imaginées par les équipes techniques du film et le résultant est tout simplement bluffant on prend une véritable claque visuelle en découvrant Pandora.
Mais rassurez vous Avatar n’est pas simplement beau (pour ne pas dire magnifique) il est aussi parfaitement réussi, émotion, action, humour et effets spéciaux cohabitent et sont parfaitement dosés pour que le message passe. Certes on pourrait reprocher l’aspect un peu clichés des militaires bourrins lobotomisés et des industriels véreux qui ne pensent qu’au fric face à des Na’vi qui ne demandent qu’à vivre en harmonie avec leur environnement mais au final le message n’est pas aussi simpliste qu’il n’y paraît. Enfin difficile de passée à côté de la bande son signée James Horner (un des grands noms de la musique de film) qui colle parfaitement à l’image et au scénario.
Bref c’est encore un coup de maître réussi par James Cameron qui pulvérise le record jusqu’alors détenu par Titanic (son précédent film) en terme de box office mondial (avant sa sortie en DVD Avatar a déjà été largement amorti avec plus de 2.6 milliards de recettes). Succès public, succès critique aussi mais finalement assez peu de récompenses obtenues (pour la petite histoire le grand gagnant des Oscars 2010 est le film Démineurs réalisé par Kathryn Bigelow qui est aussi l’ex-épouse de Cameron).
D’ores et déjà James Cameron a annoncé que le projet Avatar serait une trilogie, le second volet, annoncé pour 2011, devrait nous faire découvrir le monde aquatique de Pandora alors que le troisième s’intéresserait à l’ensemble du système Alpha Centauri AB. J’espère juste que les prochains films seront tout aussi réussi que celui-ci mais venant de Cameron je ne fais guère de soucis sur ce point, le type a une nette tendance à transformer en or tout ce qu’il touche…