[DVD] Arthur Et La Vengeance De Maltazard

Arthur Et La Vengeance De MaltazardChronique un peu tardive sur notre pause DVD du week-end mais en ce moment j’ai un emploi du temps quelque peu chargé… Nous avons donc opté pour Arthur Et La Vengeance De Maltazard, second volet des aventures du jeune Arthur et de ses amis les Minimoys face au terrible Matazard avec, bien entendu, toujours Luc Besson aux commandes.
Alors qu’il est vacances chez ses grands parents, Arthur (Freddie Highmore), reçoit un appel de détresse des Minimoys ; mais rien ne se passe comme prévu, tout semble se liguer contre lui pour l’empêcher de voler au secours de ses amis… Quand enfin il arrive à rejoindre leur monde nul ne semble au courant d’un quelconque appel au secours, pire encore la princesse Selenia est introuvable… Serait-ce elle qui a envoyé ce message de détresse ? S’agirait-il d’un piège ? Si tel est le cas qui en serait le responsable ? Et pourquoi ?
Autant que vous le sachiez tout de suite ce second film se contente de répondre à ces quelques questions (réponses que l’on devine sans trop de mal) et à poser le décor en vue de l’ultime opus de la trilogie… Et donc forcément à la fin du film vous resterez obligatoirement sur votre faim, le générique de fin apparaissant alors que les choses sérieuses allaient commencer. Luc Besson justifie se choix en rappelant que son film s’adresse avant tout à un public jeune et qu’un spectacle de plus de 3 heures n’était pas adapté à ce style de public… Moyennant quoi il faut bien reconnaitre qu’il n’a pas forcément tort sur ce point… N’empêche que pour le public moins jeune l’attente va être longue ! Rien à voir toutefois avec les 3 ans qui ont séparé le premier film de sa suite ; la sortie ciné du troisième et dernier opus, Arthur Et La Guerre Des Deux Mondes est en effet annoncée pour le mois d’octobre.
Hormis cette légère contrariété temporelle il n’y rien à redire, Luc Besson maîtrise parfaitement son sujet et l’on se laisse bercer par l’histoire, même si elle est beaucoup moins rythmée que dans le précédent film (et certainement moins encore que dans le suivant). Le rendu 3D du monde des Minimoys est irréprochable aussi bien dans les décors que dans les personnages, l’humour est omniprésent… Bref la magie opère encore même si l’effet de surprise n’est plus vraiment au rendez-vous.

[Actu] Gérard Jodar / USTKE – Chronique d’un divorce annoncé

Une tape sur l’épaule n’est qu’à quelques centimètres d’un coup de pied au cul !

Ce week-end s’est déroulé le congrès de l’USTKE et sans surprise Gérard Jodar s’est fait évincé de la présidence syndicat… Ce n’est un secret pour personne que LKU et Jodar ne s’entendaient pas aussi bien qu’ils voulaient le laisser paraitre, le conflit Aircal et les multiples dérapages liés de près ou de loin à ce conflit n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu d’une entente tout sauf cordiale ! Difficile toutefois pour LKU de se désolidariser ouvertement de son encombrant président tandis qu’il était emprisonné au Camps Est, mais à peine Gégé le Barjot libéré des « geôles coloniales » le Big Boss Loulou avait plus ou moins laissé entendre que le prochain congrès de l’USTKE serait l’occasion de remanier en profondeur l’organigramme du syndicat. Même si Gérard Jodar n’a pas inventé le fil à couper le beurre il a parfaitement capté que le message s’adressait à lui directement martelant à qui voulait l’entendre (plus grand monde en fait) qu’il ne se contenterait pas d’un titre fantoche (genre président honoraire) et quitterait l’USTKE si cela devait se produire. Même pas peur qu’ils lui ont répondu ce week-end !
Voilà pour la partie non événementielle du congrès de l’USTKE ; restait ensuite à savoir qui reprendrait les rênes d’un syndicat à la dérive. LKU allait-il reprendre personnellement les choses en main ? Si non placerait-il un véritable leader aux commandes ou un pantin aussi malléable que manipulable ? Difficile pour LKU de concilier crédiblement la présidence d’un syndicat ouvrier et d’un parti politique, certainement échaudé par l’expérience ratée d’un Jodar devenu totalement incontrôlable il était logique de jouer la carte de la prudence. C’est donc Marie-Pierre Goyetche qui a été désignée à la présidence du syndicat.
Un choix qui pourrait sembler plutôt étonnant quand on se souvient qu’elle a été complètement incapable de garder la situation sous contrôle et de tenir ses troupes tandis que Jodar était au Camps Est et que le conflit Aircal continuait de s’enliser ! Mais avec elle LKU joue clairement la carte de la prudence, elle n’a aucun charisme et pas beaucoup plus de crédibilité donc aucun risque qu’elle ne devienne un électron libre échappant à tout contrôle ; au contraire c’est un bon petit soldat qui fera exactement ce qu’on lui demande. Les cancres qui ne suivent pas demanderont étonnés : Qui ça « on » ? LKU bien entendu ! Avec une femme de paille à la tête du syndicat il est assuré de garder la mainmise sur son bébé.

Et Gégé le Barjot dans tout ça demanderez-vous inquiets ? Le temps de digérer le contrecoup de ce coup de pied au cul syndical (il préférerait sans doute les termes « coup de couteau dans le dos » mais restons réalistes) et je lui fais confiance pour rebondir. Des rumeurs persistantes et récurrentes font état de son intention de créer une nouvelle organisation syndicale destinée à la défense des océaniens. Saura-t-il tirer les leçons de son échec et privilégier le dialogue social ? J’en doute fort…

[BOUQUIN] Anthony Zuiker & Duane Swierczynski – Level 26

Level 26Comme vous pouvez le constater j’ai mis à profit mon arrêt maladie pour me plonger corps et âme dans mes lectures en attente. Changement total de registre par contre puisque j’ai opté pour un thriller avec Level 26, écrit par Anthony Zuiker et Duane Swierczynski.
Petit détour par l’histoire pour commencer. Un tueur en série particulièrement diabolique tient la police et le FBI en échec ne laissant aucun indice permettant de l’identifier ou même de le pister d’une façon ou d’une autre ; il semble frapper au hasard selon ses envies du moment. Un seul homme a été à deux doigt de l’arrêter, Steve Dark, ancien agent du FBI qui s’est retiré après que sa famille ait été massacrée par le tueur. Le Ministère de la Défense est bien décidé à tout mettre en oeuvre pour le persuader de reprendre l’affaire ; quand Dark accepte il sait qu’il va devoir se mettre dans la tête du tueur… Au risque d’y perdre son âme… Et plus encore…
Rien de bien révolutionnaire dans l’idée, la confrontation / fusion entre le flic et le criminel étant un classique du genre ; mais la véritable originalité est ailleurs. Au fil des pages on obtient des mots de passe permettant de débloquer (via le site Level26.com) de courtes séquences videos sensées compléter le récit. Même si leur visionnage n’est pas indispensable à la compréhension de l’intrigue (au contraire parfois elles cassent le rythme du récit) ces séquences apportent tout de même un petit plus non négligeable. Dommage que le sous-titrage français soit d’aussi piètre qualité…
Si les noms des auteurs ne vous disent peut être rien ils n’en sont pas pour autant des inconnus ; Anthony Zuiker est le scénariste et producteur de la série TV Les Experts et Duane Swierczynski est un auteur de roman policier et scénariste de comics pour Marvel. C’est ensemble qu’ils ont mis au point ce nouveau concept de diginovel (ou digilivre en français).
J’avoue qu’à la lecture de quelques critiques dithyrambiques piochées çà et là sur le Net (Le Bookomaton et Le Vent Sombre notamment) j’étais plutôt sceptique (pour ne pas dire plus) mais finalement ma curiosité aura pris le dessus sur l’appréhension. Et finalement je n’ai aucun regret, certes ce n’est pas LE thriller du siècle (ni même de l’année) mais ce n’est pas non plus une sinistre daube illisible.
Le scénario tient la route (malgré quelques incohérences et erreurs), le rythme y est plutôt soutenu, les personnages sont bien cernés et l’écriture (comme la lecture) est parfaitement fluide (pour preuve je l’ai bouclé en deux jours). Premier volume d’une trilogie annoncée le final laisse bien des questions en suspens et promet une suite au moins aussi sombre que ce premier opus… pas grand chose à ajouter sinon un enthousiaste : vivement la suite !

[BOUQUIN] Nicolas Rey – Un Léger Passage A Vide

Un Léger Passage A VideAyant décidé d’aller voir un toubib pour me débarrasser d’une grippe tenace (et accessoirement bénéficier d’un arrêt de travail) j’ai donc opté pour le plus proche de l’appart, à savoir le Cabinet médical du Motor-Pool. Une précédente visite en 2004 m’ayant appris qu’il fallait s’armer de patience avant d’être reçu j’ai pris un bouquin histoire de ne pas trouver le temps trop long (plus d’une heure d’attente pour une consultation d’un quart d’heure et un arrêt de 3 jours).
J’ai donc gentiment attendu mon tour en lisant Un Léger Passage A Vide de Nicolas Rey (chroniqueur radio et écrivain). En 180 pages il nous décrit des tranches d’une vie décomposée entre l’alcool, les médocs et la drogue puis sa décision de se reprendre en main pour pouvoir voir son fils grandir (ses conneries lui ayant déjà coûté son mariage) et enfin sa rédemption une fois libéré de ses anciens démons.
Même si ce n’est pas de la grande littérature ça se lit plutôt bien, plus comme une successions de courtes chroniques que comme un essai ; l’auteur se contente d’exposer les faits bruts de décoffrage, il ne se perd pas en analyses ou psychanalyses du pourquoi du comment des choses, c’est comme ça point barre.
Commencé dans la salle d’attente d’un cabinet médical et terminé l’après-midi même, on peut reprocher à l’auteur d’avoir choisi la facilité en se contentant des faits mais je pense pour ma part qu’il s’est borné à décrire sa réalité. Pas certain qu’au moment d’avaler son énième whisky il se soit posé la moindre question, idem quand il se fait un rail de coke ou qu’il ingurgite médoc sur médoc. L’auteur jette un regard sans concessions ni pitié sur ce qu’il qualifie de « léger passage à vide » tout  comme il ne cherche pas à se mettre en avant dans sa quête éperdue de la rédemption qui lui est apparue comme une évidence. Tout simplement… Sans prétentions certes mais pas pour autant sans intérêt.
Un message plutôt optimiste pour ceux qui souffrent d’une quelconque dépendance, pas une leçon de courage mais juste une preuve de plus qu’avec de la volonté tout est possible, il suffit de trouver l’élément déclencheur avant qu’il ne soit trop tard. Nicolas Rey l’a trouvé et semble être libéré de ses vices (même si comme le lui a signalé son médecin la victoire n’est jamais acquise à 100% ; 80% des patients rechutent à un moment ou un autre) désormais il n’est accro qu’à son fils et au Coca Light…

[Jeux Video] Call Of Duty – Modern Warfare 2

Modern Warfare 2Histoire de me changer un peu des jeux de rôles sur PC je me suis offert Call Of Duty – Modern Warfare 2, sixième jeu de la saga CoD et suite directe du 4 ; deux développeurs, Treyarch et Infinity Ward, se partagent la licence CoD pour l’éditeur Activision ; le premier se concentre sur les conflits passés alors que le second est plutôt orienté vers un futur proche (donc avec un armement moderne plus dévastateur que la pétoire rouillée de Papy Mougeot).
La Russie est dirigée par un nouvel homme fort à la poigne de fer, homme qui n’hésitera à commanditer un attaque sanglante au coeur de l’aéroport de Moscou et d’en faire porter la responsabilité aux USA. Prétexte justifiant l’entrée en guerre de la Russie contre les Etats-Unis et une grande offensive aéroportée sur Washington…
Comme dans le précédent volet on incarne tour à tour deux personnages, un soldat anglais de la Task Force 141 (une unité anti-terroriste internationale) et un Ranger américain, à travers diverses opérations qui nous font voir du pays (course poursuite et fusillades à gogo dans les favellas de Rio, infiltration d’une base paumée au fin fond du Kazhakstan, Washington et sa banlieue en proie à la guerre… j’en passe et des meilleurs).
Graphiquement le jeu est irréprochable comme son prédécesseur, idem pour le gameplay qui est exemplaire une fois les principales commandes mémorisées (rassurez vous y’a pas 50 combinaisons de touches possibles et imaginables). Le rythme est plus que soutenu sans le moindre temps mort; j’dirai même que parfois c’est limite trop speed !
De par son contenu et sa violence le jeu est déconseillé aux moins de 18 ans, d’un autre côté quand on se frotte à un FPS ce n’est pas pour faire mumuse au pays des Bisounours… Mais je reconnais que cet opus est particulièrement violent, notamment la fameuse scène du carnage à l’aéroport de Moscou où il s’agit de tirer à vue sur des civils innocents et paniqués (on le serait aussi si trois gugusses armés de fusil d’assaut entraient dans un aéroport et commençaient à tirer à vue sur tour ce qui bouge) avant de fuir en dégommant les forces de police (le jeu propose d’ailleurs au joueur le choix d’y participer ou non)… Il n’en reste pas moins que ça demeure un jeu, je suppose (peut être naïvement) que le joueur un tant soit peu intelligent saura faire la part des choses entre le divertissement et la réalité.

[TV News] Koh Lanta – Bis repetita…

Koh Lanta - Episode 2Je ne vous abreuverai pas d’une chronique hebdomadaire sur Koh Lanta (peut être que si… à moins que non…) mais je reviens rapidement sur l’émission de samedi soir.
Hormis l’arrivée de deux nouveaux candidats, Thaïg Kris (champion du monde de roller) chez les sportifs et Mohamed (ancien candidat du précédent Koh Lanta en Nouvelle-Calédonie) chez les vétérans de Koh Lanta, on peut dire que le scénario a été la copie conforme de celui de la semaine précédente.
Les sportifs remportent l’épreuve de confort et repartent avec un kit de pêche alors que les anciens candidats gagnent l’épreuve d’immunité. Le verdict du Conseil est sans surprise puisqu’annoncé la veille dans la presse suite aux déclarations de Franck Leboeuf. Dehors le footeux et bon débarras ! marre de l’entendre se plaindre de tout et de rien à longueur d’émission ; espérons que son pote Djamel Bouras le rejoigne rapidement dans la défaite…
Nos chers sportifs étant toujours incapables de faire du feu c’est Denis Brogniart qui leur offrira ce précieux allié dans l’aventure… Dommage qu’il ne les ai pas laissé se débrouiller quelques jours de plus…
Clap de fin et générique… Difficile de faire plus court mais c’est tout ce que ça m’inspire sur ce coup…

[DVD] Twilight – Chapitre 2 : Tentation

Twilight - Chapitre 2Pour notre pause DVD du week-end nous avons fait dans la valeur sure avec Twilight – Chapitre 2 : Tentation réalisé cette fois par Chris Weitz qui s’est déjà frotté avec succès au fantastique puisqu’on lui doit A La Croisée Des Mondes – La Boussole D’or.
On retrouve donc le couple Bella (Kristen Stewart) et Edward (Robert Pattinson) plus amoureux que jamais et pourtant le jeune vampire décide de quitter sa dulcinée. Désespérée elle n’hésitera pas à se mettre en danger en espérant qu’il intervienne pour la protéger ; mais elle se rapprochera aussi de son ami Jacob (Taylor Lautner), découvrant par la même occasion qu’il appartient en fait au clan des loups-garous, ennemis jurés des vampires. C’est lui et les siens qui veilleront sur la jeune femme, d’autant que les autres vampires n’ont pas renoncé à l’idée de se venger, la meilleure façon de briser Edward étant de s’en prendre à celle qu’il aime…
Le décor étant planté et les personnages connus on entre directement dans le feu de l’action, et justement ce second opus joue d’avantage la carte de l’action, la romance restant en toile de fond et pour cause les deux amants sont séparés pendant la majeure partie du film. En fait même les deux amants sont quelque peu relégués au second plan, le véritable personnage central étant Jacob que l’on découvre (même si l’on se doutait déjà lors du premier film qu’il était un loup garou).
Outre les loups garous le film introduit aussi d’autres personnages nouveaux, le clan des Volturi, sorte de vampires royaux extrêmement puissants. S’ils ne font qu’une brève (mais remarquée) apparition dans ce second volet tout laisse à supposer qu’ils auront un rôle grandissant à l’avenir, reste à savoir de quel côté ils se rangeront…
Bref le film reprend les ingrédients qui ont fait le succès du premier et la recette fonctionne à nouveau avec un rythme plus soutenu… Par contre le temps risque de paraitre long dans l’attente du troisième opus ! Peut être que d’ici là j’aurai enfin attaqué les romans (ils font partie des nombreuses lectures que j’ai en attente).

La promotion interne Made in CAFAT

Petit retour en arrière avant d’entrer dans le vif du sujet.
En octobre 2007 je me présente à un concours interne en vue de devenir assistant statistiques rattaché au Contrôle Médical (service où j’officiais depuis 2003 en qualité d’agent technique). Concours que je réussis haut la main, et qui me vaut une promotion en catégorie 8 (qui deviendra, après une refonte de notre grille d’emplois catégorie 6) après une période de prise en main. Période qui s’achèvera le 31 mars 2008, le changement de catégorie étant effectif à compter du 1er avril 2008.
Le Contrôle Médical ne m’occupant pas à hauteur de mes nouvelles fonctions je serai affecté à la Cellule Statistiques en mai 2009, en contrepartie on me laisse entendre que j’ai tout à y gagner en termes d’évolution de carrière… Evolution de carrière dont l’opportunité s’est présentée mi-janvier sous la forme d’un appel à candidatures pour un poste de statisticien.
Il faudra attendre le 19 mars pour que le concours soit enfin organisé en deux temps, d’abord une épreuve technique de 3 heures, puis un entretien avec les responsables de la Cellule Statistiques. Une moyenne de 13 et peu de concurrence font que j’obtiens le poste, la promotion étant effective à compter du 1er avril.

Je ne fais pas un post juste pour le plaisir d’un auto-satisfecit mais plutôt pour vous exposer quelques principes de promotion interne Made in CAFAT.
Techniquement notre salaire de brut est composé de trois éléments représentant chacun un certain nombre de points : un salaire de base, des points d’évolution (des bonus distribués selon l’appréciation de nos responsables) et des points d’ancienneté (2 par année de présence).
Avant le 1er avril j’étais donc en catégorie 6, correspondant à une base de 250 points à laquelle viennent s’ajouter 54 points d’évolution et 32 points d’ancienneté : soit 336 points. En théorie du fait de ma promotion je devrai donc passer en catégorie 8, soit une base de 310 points. Question simple : qui peut me calculer mon nouveau brut ?
La solution la plus évidente serait d’ajouter à ces 310 points de base les points d’évolution (54) et d’ancienneté (32) pour arriver à un total de 396 points. Oui mais non… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Primo le passage en catégorie 8 n’est pas un acquit, il peut se faire après une « éventuelle période de prise en main ». De là c’est au bon vouloir de notre hiérarchie qui peut estimer que l’expérience au poste nous dispense de ladite période de prise en main ou au contraire nous l’imposer (pour une durée laissée à l’appréciation de notre responsable).
Secundo notre convention collective stipule qu’en cas de passage d’une catégorie à l’autre les points d’évolution « peuvent être remis en question » (hypothèse de pure forme, la tournure correspondant à la réalité serait que les points d’évolution seront systématiquement remis en question en cas de promotion). Histoire de nous assurer un minimum de gain financier en cas de promotion le texte fixe des minimas à respecter (dans mon cas un passage de 6 à 7 ou de 6 à 8 ne peut se faire sans m’assurer au moins 20 points d’augmentation). Mon salaire ne pourra être inférieur à 336 (points actuels) + 20 (minima) soit 356 points.
Dernière petite info : actuellement la valeur du point est de l’ordre de 1200 XPF.

Vous me suivez pour le moment ? Attention ça va se corser…
Salaires de base par catégorie :
– 6 = 250 points
– 7 = 270 points
– 8 = 310 points

Option numéro 1 : passage direct en catégorie 8 sans période de prise en main.
En toute logique ça devrait être la solution la plus avantageuse… Oui mais non, encore une fois…
356 (brut minimal) – 310 = 46 points
46 – 32 (ancienneté) = 14 points
14 points qui correspondent au nouveau quota de mes points d’évolution (soit une « remise en question » de 40 points) ! Au final je saute de la catégorie 6 à la catégorie 8 pour gagner 20 points sur mon salaire brut.

Option numéro 2 : passage en catégorie 7, puis passage en catégorie 8 après une période de prise en main.
– Catégorie 6 à 7
356 (brut minimal) – 270 = 86 points
86 – 32 (ancienneté) = 54 points
Aucune perte de points d’évolution vu que c’est exactement mon quota actuel.
– Catégorie 7 à 8
De nouveau j’ai un minima de 20 points assuré, soit 356 + 20, 376 points.
376 – 310  = 66 points
66 – 32 (ancienneté) = 34 points
Je perds donc 20 points d’évolution sur mon salaire brut au lieu de 40 dans la première hypothèse.

De l’avis de mes responsables hiérarchiques mon expérience au poste me dispensait de leur période de prise en main mais finalement j’ai préféré la revendiquer afin de ne pas me faire baiser par l’absurdité d’un système pour le moins obscur qui ne profite guère aux agents… Reste maintenant à définir ladite période de prise en main… 3 mois ? 6 Mois ? La solution idéale aurait été un passage direct en catégorie 8 avec remise en question des points d’évolution à hauteur de 20 points mais il semblerait que cela revienne à leur demander la lune (par contre quand il s’agit de s’accorder une prime exceptionnelle de 150.000 XPF ils sont nettement moins regardants niveau économie).