Je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas mais avoir des boulets comme voisins c’est la galère au quotidien… Ou presque !
Je ne vous parlerai de mes voisins de palier, ni même de mes voisins d’immeuble étant d’un naturel asocial je ne les connais guère et cela me convient parfaitement… Non en l’occurrence je vous parlerai de mes voisins d’en face, ou plutôt de ceux qui sont derrière l’immeuble (mais malheureusement face à notre chambre). D’ailleurs s’ils passent dans le coin et lisent ce message c’est pour eux que j’ai fait la capture d’écran ci-dessous dans Google Earth… Ce serait dommage qu’ils ne se reconnaissent pas !
Je vais passer sous silence (ou presque) le nuisible qui laisse toute sa nuit une lumière bleue anti-moustiques allumée sur son balcon (quand ce n’est pas directement la lumière du salon qui reste allumée… Merci connard au passage !) pour m’intéresser au spécimen le plus pernicieux de la zone : le fêtard inconditionnel et sa bande de pote !
Avant d’aller plus avant dans mes propos je tiens à signaler que je n’ai rien contre le fêtard occasionnel bien au contraire c’est naturel de se faire plaisir de temps en temps et j’ai moi même dû troubler le sommeil de certains voisins… Non ma cible est le fêtard inconditionnel qui fait sa bamboula au mépris du voisinage qui de temps en temps aimerait pouvoir pioncer le week-end sans avoir à subir toute la nuit les rires et cris avinés d’un petit groupe de pochetrons qui a du mal à comprendre que « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Faire la fête oui, faire chier les autres non ! C’est une simple question de respect…
Donc notre nuisible a décidé cette semaine de faire les choses en grand en réunissant ses potes mercredi, vendredi et samedi soir… Rien que ça (et ce n’est pas une première sinon je pense que j’aurai pris mon mal en patience mais du fait de la répétition mon seuil de tolérance est vite dépassé) ! Je vous passe les détails mais imaginez une bande de potes réunis autour de quelques bouteilles et/ou canettes dans leur salon, toutes fenêtres ouvertes (bin ouais ce serait pas marrant autrement) ; tout l’entourage profite de vannes à deux balles et de rires gras… Merci connards !
Mais voilà l’histoire de s’arrête pas là, le nuisible ou l’un des acolytes alcoolisé, dispose d’une arme redoutable pour le voisinage en mal de sommeil : le rire gras et bête ! Imparable dès que le gars rigole le sommeil s’envole, les poils se hérissent et l’adrénaline grimpe en flèche ; non seulement son rire est particulièrement tonitruant mais en plus il semble tellement con qu’il en devient énervant… Et bien entendu le nuisible rieur à le rire facile ! Merci connard !
Voilà ça ne changera pas grand chose aux faits mais ça fait du bien de pousser un coup de gueule de temps en temps… Quelles sont nos armes face à cette menace :
– Essayer de raisonner l’individu : pas certain d’avoir envie de perdre du temps dans une discussion qui risque fort de s’envenimer
– S’inviter à la fête : aucune envie de faire connaissance avec ces gens là et devenir moi même un nuisible
– Appeler les flics : pas mon truc la délation mais si ça continue c’est pourtant vers cette solution que je me tournerai
En attendant je prends mon mal en patience en bénissant l’inventeur de la boule Quies… Au moins ça atténue le bruit ambiant même si ça reste quand même vachement inconfortable à porter.