
Fan de Stephen King depuis toujours (j’ai lu tous ses bouquins sauf un, mais je compte bien corriger le tir très prochainement) je suis de ceux qui le considère comme un maître incontesté du thriller fantastico-horrifique. Aussi il va sans dire que quand j’ai découvert en librairie son dernier roman, « Duma Key« , je me suis rué dessus même si je n’ai commencé à le lire que plus tard (pour diverses raisons).
Permettez-moi de commencer par une rapide présentation du scénario du roman : après un grave accident du travail et un divorce un chef d’entreprise vient chercher un peu de répit sur une île au large de la Floride. Là il va nouer de nouvelles amitiés mais surtout il va se découvrir un talent de peintre qu’il ignorait ; sauf qu’il ne tardera pas à découvrir que ce nouveau don lui confère des pouvoirs surprenants mais surtout que sa « muse » n’est peut être pas aussi bienveillante qu’elle n’y parait…
Comme souvent chez le King il fait fait monter la pression lentement mais surement, mais je dirai que cette fois il pousse la tendance à son paroxysme en s’attardant d’avantage sur ses personnages afin de les rendre aussi attachants et « vivants » que possible tant et si bien que ce n’est que dans le dernier tiers du roman que les choses se précisent et se précipitent ; par contre une fois lancé plus rien ne l’arrête et l’on reste scotché au bouquin jusqu’à connaître le fin mot de l’histoire.
Ce n’est pas la première fois que Stephen King aborde le processus créatif au travers de personnages devenus victimes de leur muse (il me semble que son premier essai en la matière est « La Part Des Ténèbres« ) mais malgré tout il renouvelle à chaque tentative le genre… Malgré tout si j’étais psy j’me poserai des questions sur le bonhomme et son propre processus créatif, ne serait-il pas lui aussi un peu tourmenté par une muse invisible ? Si oui je ne peux que lui suggérer de ne jamais rompre le charme, car même si « Duma Key » peut paraitre un peu déconcertant pour les fans avides de sensations fortes il n’en reste pas moins parfaitement maîtrisé et abouti. J’aurai presque tendance à dire : comme d’hab…